En CD, mystery– Lies and Butterflies (6 votes) vole la vedette à l’excellent Phideaux -Infernal (5 votes).
Suivent ex-aequo avec 4 votes Lazuli - Saison 8 et Yuka & Chronoship – Ship.
Avec 3 votes chacun, viennent ensuite Arena - Double Vision, The Pineapple Thief – Dissolution, Seven Reizh – L’albatros et Southern Empire– Civilization.
Puis c’est la longue liste de disques ne recueillant que 2 votes : Dead Can Dance – Dionysus, Riverside – Wasteland, RanestRane – Starchild, The TANGENT – Proxy, Muse - Simulation Theory, Galahad - Seas of Change, Ange - Heureux !, THE C:LIVE COLLECTIVE - The Age Of Insanity, Francis Decamps - The Gift, Glass Hammer – Chronomonaut, IO EARTH – Solitude, Monnaie de singe - The Last Change, Oak - Giordano Bruno, Spock's Beard- Noise Floor, The Sea Within – Same.
NB : Les albums n'ayant reçu qu'une seule voix ne sont pas comptabilisés dans ce classement pour des raisons évidentes de place.
En DVD/Blu-Ray, c'est Marillion – All One Tonight et Steven Wilson – Home invasion qui recueillent le plus de votes (4), suivis de Ayreon Universe - Best Of Ayreon Live et Steve Hackett - Wuthering Nights (2) puis de 4 ayant obtenu seulement 1 vote chacun.
Pas mal de jolies rééditions cette année, dont Marillion – Clutching at Straws - Deluxe edition et IQ– Ever 25th anniversary (2 votes chacun), suivis par Marillion – Brave - Deluxe edition, Jethro Tull - Heavy Horses (New Shoes Edition), Twelfth Night - Fact and Fiction - The Definitive Edition et Unitopia - More than a Dream - The Dream Complete.
Enfin pléthore de concerts encore une fois, dont notamment Steve Wilson - Paris (Olympia), Big Big Train – Loreley et Magenta - Prog en Beauce, cités 2 fois.
CD :
Mystery – Lies and Butterflies
Phideaux -Infernal
Lazuli - Saison 8
Yuka & Chronoship - Ship
Arena - Double Vision
Pineapple Thief – Dissolution
Seven Reizh – L’albatros
Southern Empire – Civilization
Dead Can Dance - Dionysus
Riverside – Wasteland
RanestRane - Starchild
The Tangent - Proxy
Muse - Simulation Theory
Galahad - Seas of Change
Ange - Heureux !
C:live collective - The Age Of Insanity
Francis Decamps - The Gift
Glass Hammer - Chronomonaut
IO Earth - Solitude
Monnaie de Singe - The Last Change
Oak - Giordano Bruno
Spock's Beard - Noise Floor
The Sea Within - Same
Blu-ray/DVD :
Marillion – All One Tonight
Steven Wilson – Home invasion
Ayreon Universe - Best Of Ayreon Live
Steve Hackett - Wuthering Nights
Karnataka - Secret Of Angels Live
Marillion - Holidays In Eden Live
Neal Morse - MorseFest 2017
Midnight Oil - Armistice Day (Live At The Domain, Sydney)
Rééditions :
Marillion – Clutching at Straws - Deluxe edition
Marillion – Brave - Deluxe edition
IQ – Ever 25th anniversary
Jethro Tull - Heavy Horses (New Shoes Edition)
Twelfth Night - Fact and Fiction - The Definitive Edition
Unitopia - More than a Dream - The Dream Complete
Concerts :
Steve Wilson - Paris (Olympia)
Big Big Train – Loreley
Camel - Loreley
Smalltape - Loreley
Camel - Barcelone (Barts) et Loreley
Ange - Vauréal (Forum) et Paris (Café de la Danse)
Chouans /Alan Simon - Mouilleron-le-Captif (Vendespace)
Giorgio "Fico" Piazza Band - Prog Sud
Blank Manuskript - Prog Sud
Frank Carducci - Prog Sud
Ex'Odd - Prog Sud
Franck Carducci - Gresiprog
Anekdoten - Rock au Château
Marillion - Rock au Château
Ange - 2 Days Prog +1
Banco - 2 Days Prog +1
Vanilla Fudge - 2 Days Prog +1
RanestRane - 2 Days Prog +1
Amon Duul II - 2 Days Prog +1
Magenta - Prog en Beauce
the D Project - Prog en Beauce
Monnaie de Singe - Prog en Beauce
Dream Theater annonce enfin son nouvel album 'DISTANCE OVER TIME' pour le 22 février 2019 chez via Inside Out Music
Pochette signée Hugh Syme (GC) <3 Stay tuned!
C’est avec un petit goût de revenez-y que notre ami Steven Wilson aura déboulonné une nouvelle fois les coutures de la vielle dame nommée Olympia. À peine remis de sa prestation au Hellfest pour lequel il envoya du “plus lourd” qu’à l’accoutumé, la petite formation (Steven entouré de Nick Beggs, Craig Blundell, Adam Holzman et Alex Hutchings) a donc repris rendez-vous avec la salle de concert parisienne après une première date en mars qui avait rapidement affiché complet.
Il faut préciser que le succès de son dernier album studio en date, To the Bone, a également touché le public français ainsi que les médias qui se sont fait forts de découvrir ce jeune talent qui venait de franchir la cinquantaine. Après la tournée des grands ducs (radios, Taratata, showcases), puis un tour du monde qui aura démarré il y a plusieurs mois déjà, Steven Wilson redébarque avec quelques surprises afin de ne pas redonner le même concert au public qu’il imaginait peu ou prou similaire. Aussi, le surdoué britannique mélangera la quasi intégralité de To the Bone (neuf titres) avec un gros bout de Hand.Cannot.Erase dont les extraits ressortiront pleins d’électricité (“Home Invasion”, “Regret #9”, “Routine”, “Hand Cannot Erase”, “Ancestral”, “Happy Returns”).
Si le concert de mars avait laissé des traces soniques aux spectateurs, les ingénieurs du son étant visiblement atteints d’une otite contagieuse à l’époque, les potards ayant très largement dépassé le cadre du bien-être, le premier morceau "To the Bone" pose ses valises au même endroit avant de corriger le tir et d’offrir une prestation largement supportable où chaque musicien se fait entendre.
On ne le redira jamais assez, la scénographie joue un rôle toujours primordial, avec un jeu de drapé transparent et de projections holographiques du plus bel effet ("Pariah") quand ce ne sont pas les images des très beaux clip vidéos qui supportent le morceau (le chef d’œuvre "Routine"). Pour faire le tour de la chose, Steven Wilson piochera dans sa discographie pléthorique avec une certaine gourmandise, sortant trois morceaux de Porcupine Tree du lot ("Don’t Hate Me", "Sleep Together", "The Sound of Muzak") et le titre éponyme de Blackfield.
Vingt-deux titres s’égrènent au fil de presque trois heures de jeu. Steven Wilson de plus en plus à l’aise avec le public plaisante, s’offre quelques apartés footballistique avec Craig Blundell, fustige les adeptes du filmage avec portable, et s’amuse d’être l’un des rares groupe actuel à pouvoir enchaîner un festival métal avec un festival de musique pop quelques jours plus tard.
À l’écoute de ce concert, une chose de certaine : Steven Wilson est l’un des artistes les plus versatiles et ses réussites dans des genres parfois totalement opposés prouve la capacité du bonhomme à créer son univers, bardé de sombre, de dépression, mais aussi de couleurs. S’il déclare ne pas être son propre narrateur et ne faire que raconter des histoires éloignées de lui, on peut lui reconnaître la sincérité du caméléon. Un concert à la fois virtuose et festif. Un grand moment de musique(s).
Cyrille Delanlssays
Setlist
To the Bone
Nowhere Now
Pariah
Home Invasion
Regret #9
Routine
Hand.Cannot.Erase
Ancestral
Happy Returns
Ascendant Here On…
People Who Eat Darkness
Don’t Hate Me (Porcupine Tree)
Permanating
Song of I
Refuge
The Same Asylum as Before
Vermillioncore
Sleep Together (Porcupine Tree)
Rappels
Blackfield (Blackfield) (acoustic)
Postcard (acoustic)
The Sound of Muzak (Porcupine Tree)
Song of Unborn
Le rapport avec les musiques progressives ? MAGMA (et un peu GONG) !
En effet, il avait bossé avec quelques musiciens de la formation Zeuhl, tels que :
- Francis Moze (bassiste, cofondateur de Magma, également dans Gong), Laurent Thibault, bassiste et guitariste (les Zorgones, cofondateur de Magma), lequel est devenu également réalisateur, ingénieur du son (le célèbre Château d'Hérouville) et a fondé chez Philips le label Thélème, consacré au rock progressif français : Ergo Sum, Mor (premier disque de Dan Ar Braz), Univeria Zekt (avec Magma, Zabu, Lionel Ledissez, chanteur d'Ergo Sum), Solitude, Zabu (premier chanteur de Magma)
- Bernard Paganotti (bassiste, Magma, Weidorje, Paga Group)
- Michel Santangeli (ou Santangelli) (notamment connu pour avoir été le batteur d'Alan Stivell puis de Dan Ar Braz dans les années 1970)
- Didier Lockwood (Magma)
- Didier Malherbe (Gong, Hadouk Trio)...
Notre rédacteur en chef avait même écrit un dossier sur ses "années rock" dans notre n° 70 de juillet 2009 : BBH 75 (1975), Irradié (1975), Alertez Les Bébés (1976), No Man's Land (1978), Champagne Pour Tout Le Monde (1979) et Caviar Pour Les Autres (1979). http://koid9.fanzine.online.fr/sommaire.php?mag=70
RIP au plus grand des baladins français...
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