Posted on: 13 février 2018 Posted by: François Albert Comments: 0

 

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C’est par une nuit pluvieuse que je me suis rendu à St André de Cubzac, ville natale du commandant Cousteau à 25km de Bordeaux. Arrivé juste à l’heure (22h00) pour assister à l’intro du concert, je me suis difficilement frayé un passage jusqu’au bar pour commander une excellente bière ambrée. « Nous avons plutôt l’habitude de jouer dans de grandes salles vides, que dans des petites salles pleines » nous dira plus tard notre ami Franck Carducci. Il faut dire que le prix de l’entrée était attractif (eh oui, le concert était gratuit !!), qu’on était un vendredi soir et qu’il n’y avait rien à la télé…

La bière coule à flot, les planches de charcuterie de Bayonne et les frites maison, passent de tables en tables et au premier rang on retrouve l’équipe du Crescendo derrière l’inénarrable Matthias (« j’espère que tu vas nous écrire un compte-rendu, mon Hub ! »). George Pinilla, moustaches au vent, est là lui aussi, accompagné du fidèle (parmi les fidèles) Jean-Louis Lafitteau et de quelques-uns de ses clients. Le public est majoritairement constitué des habitués du Galway, qui prend la programmation du pub comme elle vient : blues-rock, chanson française ou folk celtique. Je doute que le rock progressif soit souvent mis à l’honneur au Galway, mais le public bon enfant a été réceptif à toutes les sollicitations de Franck, Mary (chanteuse, danseuse et front-woman de talent) et Christophe, le guitariste grimacier (également joueur de Didgeridoo et de Thérémin). En 2h30 (deux sets entrecoupés d’une pause de 15mn), le combo a pu montrer tout son talent et charisme. Quelques nouveaux morceaux à paraître ont émaillé un show particulièrement huilé. On a pu apprécier « The Angel » chanté en solo par la douce Mary, enrobée de lumières colorées. Autre titre, une tentative de « tube de 4mn pour passer chez Taratata ». Concernant le show en lui-même, prière de vous reporter au compte-rendu du PeB

Le Carducci Band est -aujourd’hui- le meilleur groupe scénique de Classic Prog Rock français, conciliant tout ce qu’on aime dans la musique que nous défendons. Ceux qui ne connaissent pas encore doivent impérativement acquérir le DVD Tearing The Tour Apart, modèle du genre. L’excellentissime Jimmy Pallagrossi (batteur de Karnataka) et l’étonnant Mathieu Spaeter (guitares) faisaient alors partie de la formation, ce qui n’est malheureusement plus le cas aujourd’hui, leurs remplaçants étant nettement moins charismatiques et versatiles. Le Franck Carducci Band, totalement autoproduit, a besoin de notre soutien : s’il passe dans votre région, allez le voir, achetez ses disques, claquez la bise à Mary et tapez dans le dos d’Olivier Castan, le clavier (c’est lui qui a dessiné la couverture de notre centième numéro !). Carducci et Koid9, c’est à la vie, à la mort. Mais plutôt la vie car nous, on aime le live. « Aimons-nous vivants !! » (François Valéry, grand poète du vingtième siècle).

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