Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

Maï-Ak Affair : Un Monde Merveilleux (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°59)

(437 mots dans ce texte )  -   lu : 767 Fois     Page Spéciale pour impression

Mai-AkAffair_UnMondeMerveilleux.jpg

Né en 1997, le groupe Maï-Ak Affair en est déjà à son 3e album, après "Marcher" et "Différent" voici le petit dernier "Un monde merveilleux". Et celui-ci est bien dans la ligne que s'était fixée le groupe lors de sa création à savoir : jouer ses compositions en français à l'aide d'une section basse/batterie efficace, de claviers le tout accentuer des contrastes forts entre guitares acoustiques et électriques. En un mot, un Rock français largement teinté de ballades.

L'ensemble est bien construit sur la base de superbes textes signés intégralement Jean Tugler sauf le morceau "bout de ficelle" signé excusé du peu Christian Décamps. Le CD démarre par le titre de l'album "un monde merveilleux" et vous touchez d'entrée le style Maï-Ak Affair : ballade sur fond de guitare acoustique appuyée sur le refrain par de bon gros riffs électriques bien lourds et une fin instrumentale sur de superbes soli de guitare électrique par Didier Ruyer sur les parties plus techniques et Jean Tugler sur les parties plus "lisses".

Beaucoup de titres sont ainsi construits : "tant à faire", "lisa 1", "bouquet de pensées 82", "ce qui reste" et "lisa 2" qui est lui un vrai morceau entièrement instrumental (avec une intro sonnant quelque peu Porcupine Tree) et bien sûr "les rêves capitonnés" où le groupe est épaulé par Nono Krief en personne (ex-Trust) qui nous assène un de ses solo dont il a le secret.

Et puis, il y a quelques morceaux différents comme "elle ne sait pas" qui m'a beaucoup fait penser à Thiéfaine (au moins dans le rythme), comme "bout de ficelle" qui sonne vraiment Rock, dommage que la voix (et donc les textes) soit couverte (sauf sur les refrains) par la musique ou encore comme "Ultraviolet" qui sonne bien Hard sur le refrain.

Et pour être complet, il reste 2 ballades aux paroles bien noires (dis Jean, quel évènement si cruel t'a fait écrire ces textes. C'est vrai, très joli mais ouf !!!!!), "3217 fois" à la guitare sèche et "nos liens" au piano.

Pour résumer le tout, c'est un album qui m'a plu dès le premier morceau et cela ne s'est jamais démenti sur les 11 autres. Magnifique réalisation qui tend à prouver que le groupe est arrivé à maturité puissent les forces de l'obscurantisme musical qui musèlent nos médias s'écarter afin de laisser à Maï Ak Affair la place qui lui est dû dans le cercle de la chanson française de qualité.

Luc Lhéricel




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.038 seconde(s)