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Longshot : Asylum (2002 - cd - parue dans le Koid9 n°44)

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Par quoi commencer cette chronique, c’est difficile car tout est beau sur ce "Asylum" la nouvelle œuvre de Longshot. Quand j’ai reçu l’album de la production j’ai été ébahi par la présentation. Le livret est une pure merveille (œuvre de Thierry Guilleminot, dessinateur au grand talent), une invitation à vous plonger dans l’univers Longshot et ici vous n’êtes pas volé : 75’38 minutes d’un voyage musical en première classe. Si vous ne faites pas attention, vous penserez dans un premier temps que ce groupe nous arrive de l’étranger et bien non, les musiciens sont bien français.

Dès le premier titre vous serez emportés par les mélodies, une petite intro pianotée puis des rifs de guitares bien tranchants (non, non ce n’est pas du heavy progressif !) et dès qu’arrive la voix, on se dit qu’un certain Genesis si il avait gardé la formation originel (avec Peter Gabriel) aurait pu évoluer vers ce style. Et oui, on peut sans hésitation dire que Longshot c’est du Genesis vitaminé et les amateurs de ce fameux groupe ne renierons pas cet album. Mais attention, nous ne sommes pas là en présence d’un vulgaire clone de Genesis, loin de là, il y a une vrai personnalité autour des quatre musiciens qui font vivre Longshot. D’abord le charismatique Michael Reese, c’est lui qui chante et joue des claviers et qui a inventé l’histoire de ce disque (commencée sur le premier album "The cosmic bacteria’s experience" et qui devrait être une trilogie, donc rendez-vous sur le troisième album). En permanence "Asylum", nous enchante par la richesse et la recherche des mélodies, le développement des sept titres et tel que vous n’allez pas vous ennuyer une seule minutes. Il y en a pour tous les goûts, des titres courts comme "miracle man" et "armageddon" vont droit au but (ce sont les deux seuls à faire 5 minutes, le reste pouvant atteindre de 8 à 16 minutes, bigre !!). Et j’ai aussi mes préférences parmi ces compositions : "the deleted file" et surtout "endless" qui semble faire l’unanimité avec "the ballad of Peter Blackfrog" (quel bel homme ce Peter !) qui sont les véritables piliers de "Asylum". S'il fallait coller une étiquette à Longshot, chose pas évidente et surtout usurpée vu la richesse des titres proposés ici, Longshot se situe au carrefour du Prog classique et du Néo-prog, et puis vous n'avez qu'à écouter l’album vous-même, c’est le meilleur moyen de se faire son opinion après tout !! A bon entendeur, si je ne vous ai pas donné envie de vous mêler aux raies volantes de la jaquette, je ne peux plus rien pour vous.

Olivier Segas




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