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Liquid Tension Experiment : 2 (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°30)

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Attendu au tournant par certain septique, on peut tout de suite dire que le virage est très bien négocié. On ne les pensait pas capable de faire mieux, mais comme le dit le slogan bien connu, "vous en avez rêvé, LTE l'a fait". Pour les incultes ou les grands voyageurs, je rappellerai que LTE, c'est ¾ de Dream Theater et ¼ d'un bassiste monstrueux, Tony Levin le bien nommé.

Parlons maintenant du disque. Fabuleux, grandiose, magique, énorme et précis sont les adjectifs qui me reviennent le plus souvent à son écoute. Ah, j'ai oublié, mélodieux en tout cas beaucoup plus que son prédécesseur. Les erreurs du passé ont été profitables et point trop d'expérimentation du genre de "the strech" ou "chris and kevin's excellent adventure" sur ce CD. On privilégie ici la haute qualité et les compos mémorables. Dés le début, la déferlante ("acid rain") nous arrive littéralement en pleine poire, rapide et excellemment exécuté, on voit tout de suite que Jordan semble plus à l'aise et que Petrucci est toujours aussi fort. Un sentiment tout aussi présent sur "biaxident" dont les différents passages musicaux sont magnifiques et que dire des trois dernières minutes de ce titre et son solo final, magistral ! On en arrive ensuite à "914" et son intro basse/batterie/clavier du plus bel effet, le son de Mr Levin est ici énorme (et que penser que les 3 acolytes étaient alors en pleine impro en attendant Petrucci. Délirant !!!). L'intro de "Another dimension" est certainement le reflet de ce qui pourrait être Dream Theater avec Rudess, autant vous dire que je suis impatient. Ca passe aussi vite qu'un jingle de pub, jusqu'à l'amorce d'un passage calme qui nous conduit à de l'accordéon. (vive les guinguettes !!) puis à un peu de flamenco sur rythmique reggae et ça repart de plus belle, sans aucun doute le moment fort du CD. Bien que "when the water breaks" soit pas mal non plus, le titre s'effiloche un peu durant ses 16'58. Royal quant même !! "Chewbacca", autre impro, finira par vous asseoir tous, à dégoûter les apprentis musiciens après une telle démonstration. On fini en roue libre avec "liquid dreams" assez calme mais tout aussi superbe et avec "hourglass", morceau joué par John et Jordan, là du grand niveau. Au finish un album plus homogène et totalement incontournable. Quatre génies dans le vent en somme...

Frédéric Richer

P.S: Portnoy ? Formidable, comme d'hab...




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