Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

For Absent Friends : Square One (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°60)

(702 mots dans ce texte )  -   lu : 688 Fois     Page Spéciale pour impression

ForAbsentFriends_SquareOne.jpg

5 ans que For Absent Friends ne nous avait pas remis le couvert. "The big room", sorti en 2001, avait marqué une rupture avec l'ancienne formation, Hans Van Lint prenant définitivement le vocal en lieu et place d'Alex Toonen et l'influence Génésienne post années 80 était évidente.

"Square one" est dans la continuité de "The big room" avec désormais aux claviers, Ron Mozer mais Ron (claviériste par ailleurs du groupe Ulysse) tourne avec FAF depuis 2002 donc autant dire que cette formation est au top !

"Hello world" ouvre ce nouveau CD sur une intro marquée d'entrée par la guitare d'Edwin Roes qui, par ailleurs, sera omniprésente tout au long de l'album. Le jeu d'Edwin me fait particulièrement penser à celui de Daryl Stuermer (y compris sur scène). Cela peut peut-être expliquer ce son très Génésien (albums "Abacab" ou surtout "Mama"). "Stick around", le second morceau reste dans la même ambiance et on peut particulièrement y apprécier le jeu du batteur Ed Wernke, à la fois cogneur juste et posé, la naissance de ses jumelles cette année semble l'avoir bonifié et on le sent sûr de son jeu équilibré et déterminant dans le rythme de ce nouvel opus. Sa complicité avec le bassiste Bacchus n'étant plus à vanter.

"Call it chance" est une belle ballade qui permet, s'il en était encore besoin, d'apprécier la voix chaude et sensuelle d'Hans Van Lint. Son talent n'a d'égal que par sa gentillesse et l'homme est vraiment à la hauteur du chanteur. "Square one", après une intro à la Peter Gabriel, reste dans l'esprit FAF, rythme basse-batterie et solo de guitare. "Wonder" le morceau suivant, est enchaîné sans coupure sur une partie piano et synthé avec le rythme lancinant du piano qui, même avec les soli de guitare d'Edwin Roes ou les charlets d'Ed Wernke, marquera la totalité de cette ballade jusqu'au break où à tour de rôle guitare et synthés se feront la part belle ! S'il fallait un hit à ce nouvel album, ce serait sans conteste celui-là ! Je ne sais pas ce que donnera la reformation de Genesis mais ce morceau "wonder" pourrait sans problème être de leur répertoire, classe !!!

Le CD est bien équilibré et "berlin wall", belle ballade pop, reste dans la veine générale en finissant sous les assauts des rythmes du batteur et du solo du guitariste. "Us" pâtit un peu de ces 2 morceaux précédents si puissants et laisse la place avant la surprise finale à "falling asleep", ballade à la guitare sèche qui clôt ainsi la fin des morceaux signés For Absent Friends.

Reste le 9e qui n'est ni plus ni moins qu'une reprise du "ballon de Billy" de Ange. Depuis 2004 où ils avaient fait la première partie de Ange lors de la 6e convention d'Un Pied Dans La Marge, FAF faisait sur scène une reprise quasi fidèle à l'originale de Billy mais en Anglais. En 2006, Hans Van Lint fut invité lors de 7e convention d'UPDLM à faire une version franco-anglaise avec Ange au complet. Sur l'album "Square one", c'est une toute autre version plus posée moins rock qui commence en Anglais sur le 1er couplet et refrain puis Christian Décamps himself vient faire un duo franco-anglais avec en voix off Hans qui chante également en français (Ah ! Cet accent batave sur "Billy", quel bonheur) et puis le solo de guitare est judicieusement remplacé par celui d'un saxo qui donne un son plutôt jazzy et fait de cette reprise une belle réussite. Christian et Hans s'échangeront ainsi les paroles jusqu'au final où une fois de plus accompagné du saxo (joué par Ron Ottenhoff). Edwin Roes fera parler la poudre et nous assènera un ultime solo électrique de sa guitare magique.

Bien que ne faisant que 45 minutes (un peu court tout de même), cet album est la marque d'un groupe à son apogée qui, en signant chez Musea, réussira peut-être enfin à percer dans ce monde impitoyable qu'est la musique aujourd'hui, ils le mériteraient amplement.

Luc Lhéricel





Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0337 seconde(s)