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Eloy Fritsch : Space Music (1998 - cd - parue dans le Koid9 n°28)

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Cette nouveauté brésilienne a toutes les caractéristiques d'une oeuvre d'un compositeur allemand (rien que le nom !) fortement inspiré par les musiques électroniques façon "Berlin school". Ce disque se rapproche en effet du Tangerine Dream des années 80 (celui des "Tangram", "White eagle" ou "Logos") dont il s'offre toutes les composantes (pour ne pas dire "clichés"): utilisation de séquenceurs, sons de synthés typiques, même approche mélodique... On peut à ce titre rapprocher la démarche musicale de son auteur au "Orbis tertius" de Vietgrove qui affichait de manière évidente les mêmes sources d'inspiration. Après une intro doucement symphonique, le ton est donné: mélodie et séquence légère typique du Tangerine Dream des eighties (donc pas franchement la meilleure période), construction des pièces musicales que l'on retrouvera tout au long des 47 minutes du CD. Le second titre se rapproche quant à lui davantage du Jean-Michel Jarre de "Chronologie" (thème accrocheur, rythmique binaire, même type d'effets). On a peu de mal à imaginer ce morceau illustré en "live" à grand renfort de projections d'images, lasers et feux d'artifices ! Le reste de l'album est composé d'une suite de titres relativement courts (entre 4 et 8 mn) de musique électronique tantôt légère et mélodique, tantôt grandiloquente (son d'orchestre synthétique, thèmes pompeux) dont on pourra reprocher un relatif manque d'originalité, que ce soit au niveau des compos, des sources d'inspiration ou de concept général du disque.

Cela dit, c'est plutôt bien fait dans le genre (avec un petit côté amateur et artisanal de-ci de-là) et les "abonnés" aux productions new-age genre "IC music" (Megabyte, Tee-Kay, Double Fantasy, Robert Schroeder...) y trouveront sûrement leur compte. Ceux qui préfèrent les productions davantage orientées vers la création d'atmosphères aux sonorités plus denses et diluées (genre "école californienne" avec des artistes comme Steve Roach, Robert Rich ou Michael Stearns) pourront passer leur chemin.

Philippe Vallin




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