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Avec son second album après "King of the Nordic twilight", le guitariste de Rhapsody enfonce le clou dans le style "Hollywood métal". En effet, Rhapsody et Luca Turilli, c’est "bonnet blanc et blanc bonnet"… Seuls les musiciens changent. Comme sur le 1er opus, Luca s’est entouré de la fine fleur du métal symphonique germanique. Nous retrouvons Sascha Paeth à la basse, Miro aux claviers, Robert Hunecke à la batterie et le chanteur charismatique Olaf Hayer. Le chant du bonhomme tranche avec celui de Fabio Lione, pour se rapprocher de celui de Tomas Sammet. La musique de Luca Turilli, très speed, s’apprête d’atours symphoniques grand teint. Un quintet à cordes de Hambourg, et pas moins de 4 chorales différentes ("la chorale de l’apocalypse", "les voix de la dernière eclipse", "les chœurs de la nouvelle galaxie" et "les chœurs d’enfants de l’empire sans étoile" ) accompagnent le groupe. On découvre également les "voix divines" de deux chanteuses lyriques Amanda Somerville et Rannveig Sif Sigurdardottir. Les orchestrations sont encore plus importantes que chez Rhapsody, alors que les claviers sont moins présents en solo. Ils réussissent par contre à créer un univers spatial à la Jean-Michel Jarre, totalement absent chez Rhapsody. 10 titres composent "Prophet of the last eclipse", évoluant de 1’58 (l’ouverture chorale "aenigma") à 11’48 (l’épique de clôture "prophet of the last eclipse"). On passe des hymnes martiaux et primesautiers aux fresques symphoniques, des comptines enfantines aux intermèdes folkloriques avec jubilation, et on regrette que l’album s’achève si vite, après 52 minutes de bonheur. Bon, je vous l’accorde, Luca ne fait pas toujours preuve de "bon goût" et sa musique fait parfois penser à du Rondo Veneziano, version métal… Mais du moment où vous aimez Rhapsody, Turilli en solo vous enchantera pleinement.
Cousin Hub
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