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Songs Of The Exile : Time To End (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°48)

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Avec ce deuxième album du combo batave Song Of The Exile, Peter H. Boer (basses, programmations) propose un concept autour de l’exploration de la conscience humaine en prise à la folie. La musique composée par Boer et Gerton Leijdekker (chant, guitare, synthés et programmations) et dont la noirceur colle parfaitement au thème abordé, se révèle d’une originalité parfois déconcertante. Alternant de manière plus ou moins expérimentale des passages ultra-heavy sur des rythmiques syncopées et des séquences privilégiant des atmosphères intimistes, la construction labyrinthique de ces 10 titres conduit parfois à les rendre hermétiques. Pénétrer l’univers tortueux de S.O.T.E. devient alors presque difficile à vivre. Toutefois, répéter l’expérience s’avère payant et permet aisément d’apprivoiser l’œuvre à sa juste valeur. A savoir celle d’un matériau déjà très personnel, d’une relative maturité à la fois dans sa mise en forme et dans son expression, bien que l’on distingue assez clairement quelques influences du groupe : outre celles revendiquées de Rush (le manque de mélodies vraiment accrocheuses la rendant moins immédiate, malgré le soin apporté par le batteur Menno DeVries au travail rythmique) et de Queensryche (notamment pour son goût du concept mais également pour le chant de Leijdekker pouvant rappeler par moments le Geoff Tate le plus outrancier), on y décèle également des traces de Fates Warning et du plus confidentiel groupe allemand malheureusement disparu Sieges Even. Le parallèle avec ce dernier demeure à mon avis le plus probant, de nombreuses similitudes existant entre les 2 formations dans la façon d’envisager cette fusion entre le complexe et le simpliste, le lourd et l’atmosphérique, entre le clair et l’obscur. Néanmoins certains arrangements, quelques enchaînements ou soli trop maladroits gâchent un peu notre plaisir et laissent finalement l’impression d’avoir affaire à un Pain Of Salvation du pauvre…mais qui possède très certainement le potentiel de s’enrichir.

Eric Verdin




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