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Solar Project : Chromagnitude (2007 - cd - parue dans le Koid9 n°62)

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Je suis content, très content… Le groupe germanique que j’idolâtrais il y a de cela 10 ans (1997, sortie du fabuleux "In time") est de retour. Et quel retour ! J’avoue ne pas avoir trop accroché sur ses deux précédents opus, "Five" et "Force majeure", mais "Chromagnitude" revient au style développé sur "House of S. Phrenia" et "In time", c’est à dire un progressif planant aux montées d’adrénaline, à mi chemin entre Pink Floyd et Deep Purple. Solar Project est une version moderne d’Eloy en quelque sorte…
Flash back. Robert Valet (claviers), Peter Terhoeven (guitares) et Volker Janacek (batterie) sortent leur premier album en 1991. Très rapidement épuisé, "The final solution" offrait un métal progressif inspiré de Queensrÿche sans réelle originalité, dans lequel on pouvait toutefois trouver deux ou trois bonnes chansons. C’est avec "World games", opéra rock paru en 1993, que Solar Fire attire l’attention. Accompagné d’une brochette de chanteurs inconnus, joyeux lurons de la nébuleuse du soleil, le trio fait montre d’une qualité d’écriture, largement confirmée par la suite. Puis en 1995, c’est le chef d’œuvre incontesté "House of S. Phrenia", digne du Floyd, d’Uriah Heep, de King Crimson. On découvre un groupe capable de parties instrumentales transcendantes, sans compter le talent des chanteurs (tant en solo que dans les chœurs), rescapés de l’album précédent. "In time" confirme tout le bien qu’on pense de ce groupe, dans un style largement similaire : on ne change pas une équipe qui gagne. Malheureusement, "Five", sans révolutionner le style, s’avère nettement au dessous. Moins inspirée, la musique y est également moins évidente, plus délayée. "Force majeure" à ce point de vue est plus réussi, mais ce qui pêche cette fois, c’est le chant confié à une chanteuse apparemment débutante. Dommage !
Avec "Chromagnitude", la musique est de nouveau au top, encore plus contrastée et truffé de bruitages "floydiens". On revient au chant mixte comme à la grande époque, mais pour la première fois, Volker (le batteur) nous fait entendre sa voix, accompagné d’une nouvelle chanteuse, la belle Sandra Baetzel, également saxophoniste. Le duo chante pas trop mal (mais il pourrait mieux faire encore), avec un fort accent allemand qui n’est pas sans rappeler Eloy. 7 titres "colorés" au compteur ("gray", "green", "red", black", "blue", "yellow" et "white") pour plus d’une heure de space rock s’écoutant d’une traite. Et hop, un disque de plus à acheter !

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