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Sinkadus : Cirkus (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°29)

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A sa sortie, le 1er album de Sinkadus "Aurum nostrum" (97) avait suscité un certain émoi de par son côté réminiscence du défunt groupe Anglagard. Du coup, ce 2eme album était attendu avec beaucoup de ferveurs. Entre temps, sortit un live enregistré au Progfest’ 97, sans intérêt, (si ce n’est pour les collectionneurs masos) au format double CD, avec une version live et démo de "Aurum Nostrum". Ce qui nous fait un total de 3 versions de cet album. Overdose assurée.

Après une première écoute de ce nouvel opus, "Cirkus", j’étais, comment dirais-je..., plutôt limite déprime. La musique du groupe est bien de saison : froide et sombre. Pas de quoi se remonter le moral. Je n’y ai pas relevé d’évolutions notables par rapport au 1er album. Mais comme j’ai pour habitude de ne pas me fier à ma première impression, je décidai donc de prendre sur moi pour repartir au travers de ce "blizzard" musical, après avoir enfilé un deuxième pull et mis une petite bûche dans la cheminée.

1er titre : "jag, anglamarks bane" (seul inédit qui apparaissait sur le live) démarre en douceur; flûte, violoncelle, guitare "un poil" dissonante, puis c’est l’explosion; break, cassure de rythme, mellotron et enfin le chant (toujours en suédois). Un chant bien mieux en place et plus mélodieux que par le passé. Ceci dit, la musique est elle toujours aussi mélancolique, nostalgique, tourmentée et me laisse toujours aussi frigorifié. Vient ensuite le 1er instrumental (l’album en compte 2), intro mélodieuse, et puis ça repart, même schéma qu’auparavant. Bon, je ne vais pas m’amuser à décortiquer tous les titres, sachez simplement que l’album comporte 5 titres, le plus long faisant 13 minutes, mon "préféré" étant le dernier "ulv i faraklader" pour ses phrasés envoûtants de mellotron et le passage ou la guitare et la basse jouent à l’unisson.

Après plusieurs écoutes (nécessaires), un unique constat s’impose : cet album procure quelques bons moments mais pas suffisamment pour être éblouissant et la pochette est a l’image de son contenu c’est a dire consternant.

Pour ma part, je retourne me délecter (et me réchauffer) avec les 2 chef-d’œuvre que sont "Hybris" et "Epilog" (dont on attend incessamment sous peu la réédition) d’Anglagard.

Denis Perrot

PS : A noter les efforts du label qui a une fois de plus fourni la traduction des textes.





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