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Ars Nova : Biogenesis Project (2004 - cd - parue dans le Koid9 n°49)

(384 mots dans ce texte )  -   lu : 918 Fois     Page Spéciale pour impression

Jusqu'à présent la musique d'Ars Nova sonnait ELP, avec des claviers omniprésents et sans guitare. Avec "Biogenesis", nous découvrons un nouveau visage de ce groupe, dans un concept album très complexe, rappelant dans l'esprit "Into the electric castle" d'Ayreon. Une multitude d'invités vient enrichir la musique des japonaises. Un rôle est attribué à chaque participant pour une saga fantastique où il est question de vaisseau, de métamorphose, d'humanoïdes… D'ailleurs l'introduction nous plonge dans une ambiance cosmique, tandis qu'un narrateur (parlant en anglais) décrit la situation, laissant ensuite la place aux claviers pour entamer le morceau "biogenesis", dans lequel plusieurs claviers se donnent la réplique : ceux de Giani Leone (bien dans le style d'Il Baletto di Bronzo) et de Claudio Simonetti (Daemonia, Goblin) épaulant Keiko Kumagai. Changement radical avec "escape", un des meilleurs morceaux de l'album, le rythme est d'abord rapide, avec une belle présence d'Arjen Lucassen, un break permet d'apprécier le violon de Lucio Fabri (PFM), et toute une gamme de claviers aux sonorités tantôt seventies (orgue Hammond), tantôt néo-prog (moog), voire même planantes, le tout avec Alex Brunori (ex-Leviathan) au chant. Les morceaux se suivent, mais ne se ressemblent pas avec un titre acoustique ("mother earth") chanté en anglais et un autre, instrumental, où l'on retrouve les claviers frénétiques si habituels chez Ars Nova. "Humanoid's breakfeast" nous plonge dans une ambiance étrange, une musique proche d'une berceuse, avec des percussions multiples, des effets sonores et bruitages divers et une voix synthétique représentant un androïde. Akiko Takahashi (batterie) et Keiko Kumagai (orgue et synthés nous livrent un très beau duo sur "against the meteor". L'album déjà riche, nous offre un final fantastique sous la forme d'une longue suite de 15'21, intitulée "trust to the future", où tous les invités prennent part. Ce morceau comprend notamment un court passage acoustique avec chant féminin, rappelant la musique de XII Alfonso et de sa chanteuse Caroline Lafue, un solo de violon, un passage de piano légèrement jazzy, et une pluie de claviers (pas moins de 6 soli de synthés !) et bien entendu de multiples changements de rythmes.

Avec cet album, Ars Nova prend une nouvelle dimension.

Jean Brianza




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