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Rush : R30 (2006 - 2 dvd - parue dans le Koid9 n°57)

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D’abord, et c’est assez classique, je vous plante le décor. Après 12 ans sans télé à la maison, je me suis équipé il y a à peine 2 ans. Etait-ce une bonne idée d’y revenir… ? Je ne suis toujours pas sûr mais là n’est pas le problème pour vous. En revanche, ça valait le coup de prendre en même temps un lecteur DVD.

Cette chronique est ma première concernant ce type de support mais elle confirme néanmoins beaucoup de choses pour moi. Tout d’abord, je trouve un DVD musical relativement inutile ! ! Ça commence bien hein ? Après avoir visionné un concert quel qu’il soit et aussi bon soit-il, je n’ai quasiment jamais envie d’y revenir. Pour moi, l’appréciation d’un concert est liée à la magie de l’instant. Le son encore… on ne s’en lasse pas aussi facilement mais les images ? À quoi bon se les repasser ? Cela dit, j’adore Rush et j’embarque volontiers dans leur navire. Donc, en 2004 : Rush fête ses 30 ans d’existence en tournée et ce DVD est enregistré à Francfort. Tous les albums de leur carrière sont représentés sauf "Presto". Quand je dis représenté, c’est la plupart du temps un titre ou un extrait pour le medley d’ouverture. "Roll the bones" (1991) fournit 2 titres avec "dreamline" et "roll the bones", 3 sont extraits de "Moving pictures" (1981) : "tom sawyer", red barchetta" et "limelight" enfin le petit dernier "Feedback" (2004) même s’il s’agit d’un album de reprises est présent avec 4 morceaux : "summertime blues", "heart full of soul", "the seeker" et "crossroads.

Vingt-deux titres pour un total de 2h10 de concert filmé avec tout le matos qui va bien : les images sont superbes, les lumières très soignées. Le son stéréo est au petits oignons mais je ne peux pas vous dire pour le 5.1, je n’en ai pas encore…

Autre confirmation, nos quinquagénaires savent jouer, purée ça rigole pas avec le niveau technique. On le savait déjà en écoutant les galettes mais là c’est devant nos yeux ébouriffés. Geddy Lee joue sa basse aux doigts, pas de médiateur, même sur les passages hyper rapides. Quand on pense qu’il chante en même temps, c’est balaise ! Essayez le chant et la basse simultanément : beaucoup plus dur qu’avec une guitare. La guitare justement, Alex Lifeson la manie en expert et surtout en homme polyvalent, rien à dire. Mais je crois que Neil Peart remporte le pompon ! Ce gars est un monstre et on comprend que nombre de batteurs le vénèrent. Je crois qu’il a réussi comme peu de sa génération à faire le lien avec les nouveaux justement. Son style de jeu n’était pas dépareillé avec ses collègues batteurs des années 70 mais il posait déjà les bases de ce que deviendrait la batterie rock plus tard et de ce fait il est toujours dans le coup car lui aussi a évolué. C’est fabuleux ! On sent que c’est la "vieille" école dans son positionnement un peu raide et pas super décontracté. En revanche, c’est affolant de précision : ses gestes se font tous à l’économie (pas dans le nombre parce que là, ça y va !), son regard pointe souvent juste avant sur la cymbale qu’il va frapper. Vérifiez ça auprès d’autres batteurs, ce n’est pas si fréquent. Revers de la médaille, comme il est (ou il semble en tous cas) hyper concentré, il ne rigole pas beaucoup le bougre : un ou deux sourires en 2 heures mais tant pis… Il a aussi à sa charge de nombreux déclenchements de séquences ou boucles de synthés.

Le 2ème DVD est divisé en deux : des archives musicales avec vidéos et extraits de concerts. Bizarrement, ça va de 1975 à 1977 puis on passe à 2003 ! Ça fait quand même un sacré trou ! La dernière performance date de 2005 avec une version de "closer to the heart" en studio avec 2 musiciens invités supplémentaires pour une émission canadienne spéciale destinée à récolter des fonds pour les sinistrés du tsunami en Asie. La deuxième partie de la galette est constituée d’interview du groupe entre 1979 et 2004 en anglais -affûtez vos cages à miel et vos décodeurs- et de la séquence de passage en revue de leur carrière à l’occasion de leur entrée dans le Canadian Music Hall of Fame en 1994. C’est plus pour les fans mais le concert du premier DVD vaut le jus…quand on aime les images 

François Albert




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