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Osada Vida : Uninvited Dreams (2009 - cd - parue dans le Koid9 n°72)

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On avait sinon éreinté, en tous cas égratigné dans ces mêmes colonnes (Voir Koid'9 n° 63 d?octobre 2007) le premier album de ces ambitieux Polonais ("Three seats behind a triangle") qui nous avait flanqué la migraine tellement il voulait nous en mettre plein la vue. Vaine virtuosité, nous semblait-il. Du coup, on ne s?était pas penché sur le second ("The body parts party"). Et puis, voici ce troisième essai  : "Uninvited dreams". Le leur, de rêve, c?est visiblement et toujours de réussir à marier tout ce qu?ils aiment  : jazz, prog', funk, rock, métal, forcément, et électronique. C?est d?ailleurs le leitmotiv de ce concept-album, le rêve, "dream" ou "nightmare" revenant dans presque tous les titres de l?album. Eh bien, avouons immédiatement que le ciment prend bien mieux que précédemment. C?est même une agréable surprise. Fini l?insupportable ELP m?as-tu vu des temps modernes, vive la synthèse, vive la mayonnaise qui prend sous nos oreilles même si tous ces beaux rêves restent fort aventureux, audacieux. Enfin des mélodies qui vivent et qu?on laisse vivre sans les sursaturer de soli sans intérêt. C?est patent dès le morceau éponyme (celui-là, vous l?aurez une fois mais pas deux  !). Ça part jazzy puis la mélodie vous accroche sans vous lâcher même s?il manque à Osada Vida un chanteur à la "Riverside"? à qui cet album ne fait pas penser, ou à la "Moonrise" (voir la chronique de celui-là par ailleurs). Bon, les solos ne sont pas absents, hein, manquerait plus que ça, les folles brisures de thèmes non plus (cf. le très jazzy "childmare" au milieu du métal) et la guitare de Bartek Bereska tient toujours son rang (superbe dans le final de "childmare" ou dans "lack of dreams" avant le break électro). Une des autres réussites de cette galette est aussi l?emploi fréquent du piano de Rafal Paluszek qui apporte vie et fraîcheur. OV va même lorgner du côté de l?Espagne ("is this devil from Spain too  ?") et se fait plaisir en explorant le concept dans tous les sens même si sa section rythmique nous paraît tout du long un poil en dessous du duo guitar ? keyboards. Au final, OV reste un OV?NI de la prog', mais bien mieux profilé qu?à ses débuts. On ne jurera certes pas qu?on aime tout l?album de A à Z (ou de O. à V  !) mais tel qu?il est balancé, il tient plus du rêve que du cauchemar.

Jean-Marie Lanoë




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