Dream Theater : Graspop Festival 2002 (2004 - cd - parue dans le Koid9 n°49)

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Le dernier né des CD offerts par les fans-clubs de Dream Theater à leurs abonnés propose l'intégralité du concert d'un célèbre festival de Metal hollandais. Durant ce festival, se sont côtoyés Slayer, Machine Head, Bruce Dickinson, Biohazard et DT sur la scène principale.

Afin de s'adapter au public, le groupe a donc puisé dans son répertoire le plus agressif, répertoire qui n'incluait pas encore les compositions de "Train of thought", et c'est donc sans surprise que la moitié de la setlist se compose de titres issus de "6 degrees of inner turbulence".

L'autre moitié inclut les titres désormais classiques, "the mirror/lie", "home" et "pull me under", à la fois très metal et très progressifs, qui tout en brossant un public spécifique dans le sens du poil lui offre cette petite saveur supplémentaire que l'on ne trouve dans notre musique de prédilection.

L'opération séduction se conclut d'ailleurs par l'insertion au sein de "pull me under" d'un "master of puppets" (que le groupe venait de reprendre en intégralité) éblouissant.

Le son provient bien sûr directement de l'enregistrement console de Mike Portnoy (qui, rappelons-le, enregistre tous les concerts du groupe), à l'exception des premières minutes. Un problème technique a fait que l'ingénieur du son n'a lancé l'enregistrement qu'au cours du premier morceau joué, "the glass prison". Comme sur le précédent CD dédié aux Fans-clubs, un mix a donc été fait à partir d'un enregistrement pirate existant, ce qui a d'ailleurs permis de renforcer la présence du public dans le son général de l'album. Les premières minutes n'offrent donc pas un confort optimal, mais "the glass prison" n'étant pas, loin de là, le meilleur titre du groupe, ni même le meilleur du disque ici présenté, le préjudice n'est guère important. D'autant que le reste du concert bénéficie d'un son irréprochable, et montre un groupe en pleine forme avec à sa tête un James LaBrie en voix, et un public à l'unisson. "Home" dépoussiéré de sa trop longue introduction et agrémenté d'un tempo sensiblement plus rapide est inoubliable, de même que le medley "pull me under/master of puppets" où l'énorme participation du public démontre qu'au bout de cette prestation, Dream Theater avait définitivement mis les spectateurs dans sa poche.

Daniel Beziz






Cet article provient de Koid'9 magazine rock & progressif

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