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Marillion : This Strange Engine (1997 - cd - parue dans le Koid9 n°22)

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Dans la foulée de l'imposant "Brave" et du ténébreux "Afraid of sunlight", le club des cinq nous offre, en ce début de printemps 97, un nouvel opus studio de haute volée.

Nettement moins tourmenté que ses deux prédécesseurs immédiats, "This strange engine" propose une musique éclectique et lumineuse qui cristallise avec brio les différentes facettes de l'identité Marillion.

A l'exception du très déroutant "hope for the future", dont le cocktail rock-samba prend cependant une toute autre dimension sur scène, les compos transportées par "ce drôle d'engin" respirent l'intelligence et l'éclectisme et assoient le retour au premier plan d'un Mark Kelly tout bonnement déchaîné.

D'envolées acoustiques résolument originales ("man of a thousand faces" ou "estonia" dont le break central vous file la chair de poule) en ballades stratosphériques tirées à quatre épingles (le nostalgique "one five day"), la bande de Steve Rothery nous sert là un sacré gueuleton digital.

Le clou du spectacle est toutefois à chercher du côté du formidable épic titre qui surfe allègrement sur la crête des 15 minutes et regorge de soli bougrement jouissifs (ah, cet enchaînement sax-guitare...).

Alternant séquences intimistes bourrées jusqu'à la gueule d'émotion (la bouleversante partie centrale) et délires rageurs (l'apocalyptique final sur lequel Hogarth prouve, une fois encore, qu'il est bel et bien l'un des tous meilleurs chanteurs de cette fin de siècle), cette longue pièce ambitieuse truffée de rebondissements, laisse augurer des lendemains qui chantent.

Vivement la suite!

Bertrand Pourcheron




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