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Alors là, je suis bluffé ! J’avais enterré un peu trop rapidement Magnum, mais j’avais des raisons. Cela faisait 20 ans que la bande à Clarkin n’avait rien produit de vraiment excitant. Oh, bien sûr qu’il y avait quelques bons moments dans "Breath of life" ou "Brand new Morning", mais rien de mieux que sur "Wings of heaven" (1988), qui était déjà au dessous des 5 premiers albums.
En réalité, avec ce nouvel album,Tony Clarkin est parti dans l’idée de retrouver l’inspiration de "On a storyteller’s night", son album le plus réussi tant commercialement qu’artistiquement. Pour ce faire, il a travaillé 18 mois sur les compositions (comme pour "on a story…" où notre bon Tony avait pris plus d’une année sabbatique pour offrir le renouveau pour son groupe), a rappelé Rodney Matthews, concurrent direct de Roger Dean, pour illustrer la pochette. Et quelle pochette ! Complètement réminiscente de celle de "On a story…", elle annonce la couleur. Les interprètes principaux n’ont pas trop changé puisque outre Tony Clarkin aux guitares et compositions, on retrouve Mark Stanway aux claviers et Bob Catley (petit par la taille mais grand par le talent) au chant. La section rythmique est moins importante car interchangeable à ce niveau. Toutefois, Al Barrow (basse) et Jim Copley (batterie) font un bon boulot d’accompagnement du trio majeur. Magnum n’a jamais été Weather Report de toutes manières…
La musique est au diapason de l’ambition du projet et je dirais même que "Princess alice…" bat largement "On a story…". Oui, le grand Magnum est de retour et à son meilleur niveau ! Le son est grandiose. Les morceaux sont à la fois accrocheurs et épiques avec un Stanway créant l’ambiance, Clarkin tissant sa toile à la fois rythmique et soliste de ses multiples guitares et Bob chantant comme au premier jour. Je ne sais pas comment il fait, car il avoue volontiers n’avoir jamais pris ni cours de chant ni avoir un jour travaillé sa voix. C’est donc inné… C’est en chantant dès son plus jeune âge dans les clubs qu’il a acquis cette personnalité vocale, reconnaissable entre mille.
En 63min et 11 morceaux attachants, lyriques et percutants, Magnum relance une nouvelle fois sa carrière, et de bien belle manière. Inutile de détailler chacun des titres car c’est un tout cohérent, intemporel, qu’il faut écouter d’une seule traite. Si comme moi, vous avez un jour aimé Magnum, découvrez "Princess Alice and the broken arrow". Vous ne le regretterez pas car il s’agit d’un de leurs albums les plus inspirés.
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