Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

London Underground : Through A Glass Darkly (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°48)

(371 mots dans ce texte )  -   lu : 732 Fois     Page Spéciale pour impression

LondonUnderground_ThroughAGlassDarkly.jpg

Avec London Underground, prenez votre billet pour un retour vers les sources du prog. La musique du groupe italien nous replonge fin des sixties, début seventies. On retrouve notamment les influences de Manfred Mann Chapter Three (dont ils reprennent "travelling lady") et d'Atomic Rooster (reprise de "can't find the reason"). Même la pochette est rétro et fait penser à celle du deuxième album de Nemo (cette dernière a été réalisée par J.C. Adelmand, illustrateur depuis le début des affiches du festival Crescendo). Le groupe comprend 2 membres de Standarte : le bassiste Stefano Gabbani et le batteur/chanteur Daniele Caputo (qui a fondé un groupe de neo-psyché nommé Bird Of Alcatraz). Ils se sont entourés du guitariste Gianni Vergelli et de l'excellent multi-claviériste Gianluca Gerlini (piano électrique et acoustique, harpsichord, orgue hammond, mellotron, clavinet, fender rhodes, moog), qui a œuvré notamment dans les groupes Mystic Band et Reggae revolution. En outre, ils ont bénéficié de la participation de Stefano Negri (saxo et flûte sur "travelling lady"), Beatrice Tinagli (voix sur "can't find the reason") et Lucumonius (flûte sur "through a glass darkly").

Le moins que l'on puisse dire c'est qu’ils ont l'art de faire du neuf avec du vieux. Avec ce deuxième album, ils ont su reproduire ce son d'antan à grand renfort d'orgue hammond, de fender rhodes et d'envolées de guitare légèrement psychédéliques. Le chant en anglais est impeccable. Les morceaux ne sont pas longs (entre 3'13" et 5'31") mais percutants, bluesy et ambitieux, dans un style très britannique. La reprise de "travelling lady", est fantastique : séquence de flûte à la Solaris, saxo virevoltant et orgue hammond. Petit détour psyché-prog avec "sermonette", dans le style Pink Floyd, période Syd Barrett ; de même avec "analonihum", planant et avec ce son de guitare floydien ! Egalement un côté psyché dans le final de "a beautiful child". Le morceau titre de l'album est une balade au piano. "Everything is coming to an end" est bien cadencé, avec un déchaînement des claviers (notamment de l'orgue hammond) et des soli de guitare bien menés. Un album qui sort du lot.

Jean Brianza




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0461 seconde(s)