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C’est en lisant des chroniques concernant leur premier album ("The storm inside" sorti en 1998) que j’ai découvert l’existence de ce groupe de néo-progressif hollandais.
N’ayant lu que des louanges, je me suis empressé d’acquérir ce disque et, oh surprise, on m’a sorti du bac un autre disque du même groupe à la pochette bleue intitulé "Rainchild", sorti cette année. J’ai donc eu le privilège d’écouter deux albums d’un coup.
J’avoue avoir été un peu déçu par "The storm inside" bien construit mais manquant d’un petit quelque chose pour en faire un album indispensable, la batterie fait penser à une boîte à rythmes (peut-être en est-ce une d’ailleurs, vu que le groupe n’est qu’un duo composé de Bert Heinen qui s’occupe des guitares, des claviers, du chant et de Marien qui officie à la dite batterie et aux claviers).
Donc c’est avec un peu d’appréhension que j’ai glissé le second album de Like Wendy dans ma platine. Si le style reste identique, la production est un peu meilleure, la durée des chansons n’excède pas les 8 minutes contrairement au précédent album où quatre titres dépassent les dix minutes. Le jeu de guitare de Bert est très typé néo-prog et certains morceaux font penser à Pendragon ou Marillion, mais n’en ont pas la qualité. Une critique encore, il y a trop de ballades sur ce disque, à croire qu’ils ne savent faire que ça chez Like Wendy.
Certaines chansons se démarquent "shadow of the sun", "the river" et "underwater voyager".
En conclusion, je dirai que Like Wendy propose une musique plutôt agréable… pour les amateurs de ballades en tout genre, quant aux passionnés de néo prog mieux vaut qu’ils se tournent vers des groupes comme IQ ou Pendragon, ou alors vers les quatre premiers albums d’un certain Marillion… qui demeure la référence avec les groupes cités précédemment. Like Wendy n’a pas cette envergure, la musique manque cruellement de relief et faire pratiquement que des ballades ou des titres calmes n’est, à mon avis pas la bonne formule. En plus, je suis certains qu’il y a pas mal de musiciens aux Pays Bas qui pourraient accompagner nos deux amis pour qu’ils sonnent comme un vrai groupe, un chanteur serait le bienvenu aussi car la voix de Bert Heinen, sans être désagréable ne peut pas épouser s’adapter semble-t-il à des compos plus "nerveuses". A suivre…
Olivier Segas
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