(362 mots dans ce texte ) - lu : 738 Fois
Déjà 3 ans que l’on avait découvert Knight Area avec ce superbe album “The sun also rises”. Les frères Klazinga avaient alors frappé un grand coup dans le monde du rock progressif. Pas facile après un tel succès de remettre le couvert, l’effet de surprise ayant disparu, vous êtes forcément très attendu.
3 années ont largement suffi pour que le groupe fonde comme neige au soleil et passe de 11 musiciens à 7 en laissant partir pas moins de 7 zicos pour n’en reprendre que 3 : Mark Vermeule et René Huigen aux guitares et Pieter Van Hoorn à la batterie (un vrai frappeur celui là).
Autant le dire de suite, ce deuxième opus de Knight Area "Under a new sign" n’est pas à la hauteur du premier mais le style Knight Area est bien là mais avec beaucoup moins d’envolées de synthés, plus de lourdeur dans le jeu de batterie et les guitares y sont moins aériennes, le jeu y étant plus à l’attaque, plus rock que progressif si vous voyez ce que je veux dire. La voix de Mark Smit par contre est toujours aussi agréable, peut-être va-t-il un peu moins dans les aigus mais cela semble être une volonté générale sur cet album.
Autant "The sun also rises" n’avait pas de véritables influences progressives (hormis l’intro de “conviction” qui sonnait on ne peut plus floydesque”), que "Under a new sign" a de réelles réminiscences génésiennes, notamment sur "a différent man part 2". Encore une fois, ce n’est pas de la copie mais une influence certaine, il est vrai qu’il est difficile de passer à côté de ces références là dans le monde musical progressif.
7 morceaux seulement sur ce CD mais qui passent de 6 minutes à pratiquement 13 pour un total de 56 minutes qui, malgré tout, font de "Under a new sign" un album agréable, bien ficelé et qui finalement ne demande qu’à être réécouté !
Luc Lhericel
Site du groupe
Temps : 0.0447 seconde(s)