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Depuis qu’il a retrouvé le chemin des studios, (après une amnésie de 20 ans !) Hans Lunding, le copain d’enfance de Roine Stolt (Flower Kings), ne chôme pas et laisse son imagination musicale déborder de tous côtés. Si, bien sûr la paire Hans / Roine s’était retrouvée pour notre plus grand plaisir pour les albums "Notes from the past" (2002), "Keyholder" (2003) et "Mind revolutions" (2005), pour ce "Angling feelings", Roine souhaitant se recentrer sur son groupe principal et/ou sa carrière solo, c’est donc avec un Hans tout seul aux manettes qu’on se retrouve. Pas d’affolement, l’esprit du Roi de la Fleur est présent tout au long su disque. On retrouve donc les mêmes membres que d’habitude : à savoir, outre Hans aux guitares et claviers, Jonas Reingold (Flower Kings, The Tangent, Karmakanic) à la basse, Patrick Lundström (Ritual) aux vocaux aidé par Aleena, Morgan Agren à la batterie et en remplacement de Roine un certain Per Nilsson aux guitares. 10 titres pour une durée légèrement supérieure à 1 heure : 5 titres d’une durée avoisinant les 4 minutes, 3 aux environs de 7mns et enfin 1 de 9"30 et celui de 12"30.
Tiens, pour changer, commençons du plus long pour finir par les plus courts. "The fleeting existence of time" a donc la durée la plus longue et est celui au cours duquel apparaît enfin (après les 2 premiers titres chantés exclusivement par Patrick) Aleena avec sa voix digne d’une Cindy Lauper sur vitaminée qui se serait mise au service d’un prog énergique. Multitude de rythme (de calme à rapide en passant par le jazz), variétés des instrumentations (guitare aérienne, wah-wah, synthés dans tous les coins du spectre, une partie de batterie ahurissante, un jeu de basse mi accompagnement mi solo), foule d’émotions passant dans la voix : bref le sommet du disque ! Le deuxième gros morceau est "path of humbleness" commencé par une note douce de flûte, la voix d’Aleena, avant l’entrée des grondements de la basse et le travail impressionnant de Morgan à la batterie. "The glorious silence within" après une entrée classique de prog post Genesis, voit également l’apparition d’une flûte folklorique étonnante. En fait ce côté folklorique est relativement assez présent tout au long des morceaux et c’est sans doute une des principales différences avec The Flower Kings. Un des autres sommets de l’album est le quasi-instrumental "where’s the captain ? " dans lequel on se croirait justement au Royaume des Fleurs.
S’il fallait donner la recette de la musique de Kaïpa (9ème album quand même déjà !) pour ceux qui ne la connaissent pas encore, nous dirions une bonne moitié de Flower Kings (l’esprit, les guitares), à laquelle on rajouterait une pincée de Genesis (les claviers), un soupçon de Yes (la basse), une lampée de Jethro Tull (la flûte). Ne pas oublier d’ajouter une dose de Mike Oldfield pour le côté folklorique. Assaisonner avec des goûtes de jazz. Enfin napper le tout d’un mélange à part égale de voix sucrée / salée (féminin / masculin).
A consommer sans modération !
Gilles Masson
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