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Il Tempio Delle Clessidre : Il Tempio Delle Clessidre (2010 - cd - parue dans le Koid9 n°76)

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Et hop, un "nouvogroupitalien" (ça faisait longtemps, tiens!). Le temps de la clepsydre est arrivé, nanti d'une superbe pochette pour rêver… Le groupe nous vient de Gènes et n'est pas si jeune que ça puisqu'il a été formé en 2006 par Elisa Montaldo et Gabriele Guidi Colombi, deux jeunes musiciens issus d'un groupe inconnu nommé Hidebehind qui ont rencontrés la "voix" de "Zarathustra" (le fameux album de Museo Rosenbach), Stefano "Lupo" Galifi. Massimiliano Costacurta et Corrado Bronzato complétaient le line-up original. Le nom du groupe s'inspire du titre de l'une des parties de "Zarathustra". L'idée originale était de jouer cet album en concert avec de nouveaux arrangements, puis de composer dans la même veine. Après quelques changements de line-up, le groupe a enfin sorti son premier album qui ne contient que des titres originaux. Le groupe est à présent composé de Elisa Montaldo (claviers), Stefano "Lupo" Galifi (chant), Fabio Gremo (basse), Giulio Canepa (guitare) et Paolo Tixi (batterie). Il est évident que les sources d'inspiration du groupe sont les maîtres italien du genre, à commencer par, évidemment, Museo Rosenbach, mais aussi Banco del Muto Soccorso, Locanda delle Fate ou Il Balletto di Bronzo, parmi d'autres.

L'album démarre fort avec un instrumental flamboyant qui dévoile toutes les capacités du groupe à nous charmer : guitare volubile, claviers foisonnants et exubérants, section rythmique inventive. Mais dès le second titre, le chant italien splendide nous transporte comme jamais! Il est bien dommage que quelques mélodies vocales popisantes, voire variétisantes (ouh! le gros mot!) apparaissent par ci par là dans quelques morceaux. Cela ne doit pas vous dissuader d'écouter cet album magnifique, car ces moments sont heureusement fort rares. Le groupe est principalement dans un registre de progressif symphonique très seventies. Rien que pour les parties de claviers hautement symphoniques (piano, synthés, orgue électrique), il faut écouter ce disque. La guitare n'est toutefois pas reléguée aux calendes grecques et ses rares interventions solistes sont toujours à propos. Enfin, l'on succombera forcément à ce chant typiquement italien charmant. Un bien beau disque à s'écouter au coin d'un bon feu…

Renaud Oualid




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