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Les amateurs du "Butterfly ball" de Roger Glover seront heureux d’apprendre la réédition (en version remastérisée et augmentée) de la fameuse comédie musicale pour enfants, "Wizard’s convention". Enfin, quand je dis "pour enfants", il ne s’agit pas de la musique, résolument pop/rock, mais du concept basé sur un conte. Cet album, paru un an après "Butterfly ball", met en scène quasiment la même équipe, mais cette fois-ci c’est le claviériste/chanteur Eddy Hardin (Spencer Davis Group, Hardin and York) et non Roger Glover qui pilote l’affaire. Bien entendu, on retrouve plusieurs ex-membres de Deep Purple (qui, en 1976, venait juste de se séparer) comme Roger Glover (sur "loose end"), Jon Lord (sur "she’s a woman"), David Coverdale (sur le tube funky : "money to burn") et Glenn Hughes (sur "until tomorrow part 3" et "light of my life"). Figurent également au programme des cousins de Purple : Ray Fenwick (Ian Gillan Band) guitare sur tout l’album et chant sur "when the sun stops shining", Tony Ashton (Paice/Ashton/Lord) au chant et piano sur "swanks and swells part one" et Mark Nausseef (Elf, Ian Gillan Band) à la batterie. A noter la participation du grand Rick Van Der Linden (Ekseption, Trace) au piano sur plusieurs morceaux, ainsi que Rik Lee (Ten Years After) à la batterie. Eddie Hardin (chant sur "the craig song", claviers), qui avait co-écrit "love is all" avec Glover, nous offre une sélection de titres délicieusement pop, pouvant évoquer les Beatles, George Harrison, Elton John, Stevie Wonder, Ray Charles (par la voix "black" de Jimmy Helms), Paul Rodgers… selon les interprètes. C’est très chouette : les parties vocales et instrumentales sont toujours haut de gamme, bien que très accrocheuses. Il est étonnant qu’avec cette fine équipe, l’album n’ait pas marché. Il faut dire qu’il est sorti en tirage limité, sans promotion, en plein décembre 1976. Rapidement retiré de la vente, il n’avait pas été réédité. Cette édition de Purple Records nous offre 3 titres bonus non inclus dans la version originale. Ils sont chantés par Eddie Hardin (en duo avec Ronnie James Dio pour deux d’entre eux !). Un bon disque pour les fans de Deep Purple et tous les amateurs de pop anglaise des années 70.
Hubert Alluson
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