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Drive She Said : Real Life (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°46)

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L’AOR a de nouveau le vent en poupe. J’en veux pour preuve le nombre d’anciens groupes qui se reforment aujourd’hui. Prenons le cas de Drive, She Said par exemple… Cette formation a connu son heure de gloire de 1988 à 1992 en sortant 3 albums tout à fait corrects : "Drive, She Said" (1988), "Drivin’ wheel" (1991) et "Excelerator" (1992). Et puis plus rien jusqu’à "Road to paradise", l’excellent "best of" paru chez Frontiers en 1998. Cet album, que je recommande fortement, dure 80 minutes et contient 5 inédits d’une plus grande maturité que les titres extraits des 3 premiers disques. Cela ne pouvait qu’augurer du meilleur pour ce "Real life"… Ce disque est effectivement un "must" de rock FM : des mélodies sucrées, des arrangements chromés, juste ce qu’il faut de pêche, quelques incursions progressives, des harmonies vocales sophistiquées, des claviers accrocheurs, des solos de gratte tricotés-main… Les musiciens qui composent DSS ne sont pas les premiers venus dans l’univers musical. Je dirais même qu’ils sont tous trois originaires du rock progressif à la base. Le mentor de DSS s’appelle Mark Mangold, un talentueux claviériste/chanteur qui fut l’artisan des groupes Valhalla, American Tears et Touch dans les années 70. Dans les années 80, il s’est surtout distingué comme song writer à succès pour Michael Bolton, Cher ou Fiona. Récemment, il nous a offert, sous le vocable The Sign, un sublime concept-album de prog-FM avec Terry Brock (ex Strangeways) au chant et à la guitare, Bobby Rondinelli (ex Rainbow) à la batterie et Billy Greer (Kansas) à la basse. Un album encore particulièrement recommandé… Le second protagoniste de DSS se nomme Al Fritsch, un excellent chanteur/guitariste (digne d’Edward Van Halen) ; tandis que le troisième larron n’est autre que Jonathan Mover bien connu pour avoir été le batteur de Marillion (entre Mick Pointer et Ian Mosley), de GTR et surtout de Joe Satriani. Pas mal comme line-up, non ? "Real life" s’avale goulûment et on ne peut qu’applaudir à l’écoute du speedé "overdrive" qui réussit à résumer l’art de Led Zep et de Deep Purple en moins de 5 minutes, Al plagiant Robert Plant à la perfection et Mark se prenant pour Jon Lord. Vous retrouvez également des purs titres hard-FM du genre Journey ("when will it be love ?…"), des ballades romantiques ("how I can be sure ?", "always and forever") mais aussi des titres hybrides de "prog FM" comme le magique "find your place", le grandiose "hold me" ou l’atmosphérique "believe". "Real life" est particulièrement conseillé à tous les amateurs d’Asia avec John Payne… mais pas vraiment à ceux de Frank Zappa et de Magma

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