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Doracor : Onirika (2007 - cd - parue dans le Koid9 n°62)

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Voici le sixième CD de cette formation italienne à la production régulière, depuis "The long pathway" paru en 1997. Anagramme du prénom du claviériste-bassiste-batteur-compositeur (ouf !) Corrado Sardella, ce groupe n'en était pas vraiment un étant donné les changements fréquents au fil des disques des autres musiciens présentés comme participants ou invités. Pourtant cette fois-ci quelque chose semble avoir changé. D'abord le fait que tous les musiciens, dont trois étaient déjà présents sur l'album précédent, sont enfin crédités comme membres à part entière. Et aussi l'impression d'une plus grande diversité musicale que par le passé, en partie due à l'introduction de deux nouveaux instruments, le saxophone et le violon. En effet, bien que Corrado Sardella soit toujours l'unique compositeur, ses claviers variés à la Tony Banks sont moins prédominants qu'auparavant et laissent la place à de beaux soli de guitare, à un chant en italien plus lyrique reposant sur un duo masculin-féminin, et aux interventions d'un saxophone conférant une touche jazzy et d'un violon mélancolique et discret. Les 5 morceaux, dont 4 suites d'une dizaine de minutes chacune, délivrent un progressif symphonique typiquement italien, très mélodique et ponctué d'intermèdes planants justifiant le titre de l'album. Il ne subsiste qu'un seul point faible, la batterie avec laquelle Corrado Sardella se contente d'assurer le minimum syndical. Sa musique ne pourrait que gagner à être rythmée par un batteur au jeu plus subtil. Doracor fait donc partie de la cohorte des groupes italiens récents comme Yleclipse, Narrow Pass et Conqueror qui, sans prétention mais avec talent, puisent dans le progressif des années 70 à dominante claviers façon Genesis. Et une fois n'est pas coutume chez Mellow Records, les illustrations du livret sont splendides !

Bruno Dassy

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