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Blezqi Zatsaz : The Tide Turns (2003 - cd - parue dans le Koid9 n°45)

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Sans doute l'un des meilleurs albums progressifs Sud-Américain de tous les temps et entrant à la place que vous choisirez dans le Top5 de l'année écoulée.

Si je débute cette chronique en forme de conclusion c'est évidemment pour attirer le client et pour que vous ne passiez pas à côté de ce deuxième disque de Blezqi Zatsaz.

Du premier "Rise and fall of passional sanity" enregistré il y a onze ans déjà, il ne reste que Fabio Ribeiro, génial claviériste et pour cause puisque Blezqi a toujours été son projet. Le premier morceau "l'être et le néant", rehaussé par un piano typé prog brésilien est un dialogue guitare-claviers pour un symphonisme exacerbé que ne renieraient pas les grands maîtres japonais, Motoï Sakuraba en tête. Des orgues religieux viennent renforcer le côté grandiose et emphatique, une pincée de "métal" à la Angra pour une superbe orchestration et la présence d'un guitariste manifestement à l'aise partout. S'en suit "the asphaeings are back", très ambitieux, où tous les musiciens, bassiste et claviers en tête, sont au top du top techniquement et comme dans "afterimage" font coexister mélodie et savoir- faire. Dans ce troisième morceau, qui voit l'arrivée d'une flûte, pas de temps mort, c'est souple, ça coule, ça emporte. "Parallel paradise" a un son de synthé en intro façon "heat of the moment", c'est du Asia do Brasil, très chaud, c'est énergique et plein de feeling. "Fly fake" est plus prog avec la présence d'un sax soprano et d'un piano, encore un grand moment que je qualifierais d'alchimique. "The well tempered drawbar" est la réécriture réussie d'un classique de Bach avec des claviers canterburiens 70's. "Ways of control" : ça vous dirait un mix Dream Theater/Jethro Tull ?! "A33 ivullas suite" avec son clavier par moment presque new age, une guitare presque hard, une flûte qui arbitre, tout ce que ces musiciens osent est réussi, un son de clavier à la Ars Nova (2 secondes), un sax soprano très chaud, un zeste de folie frénétique, une écriture limpide, on sent les années de conservatoire; cette suite est du bel ouvrage. "Lilith" offre à l'auditeur 3'36 minutes pleines d'oxygène et d'onirisme, enchaînant sur "soul mirror" où le sax tenor donne une tonalité plus jazzy pour un morceau calme qui s'embrase de plus en plus sous l'impulsion de notre toujours inspiré guitariste. "The gates of Ixlan", 8'36, est l'avant-dernier morceau et le point culminant de cette rondelle pleine de sommets. On y retrouve les orgues du début et une entêtante sonorité de claviers tintant comme pour un rassemblement ainsi qu'une flûte, serpent à sonnette dans le désert, venimeux et mortel. C'est assez dépaysant mais surtout on atteint les hautes cimes en matière d'efficacité. "Once and again" conclut avec des claviers emphatiques et magistraux cet album plein de flamboyance, de gaîté et surtout d'émotions.

Applaudissements !!!

Bruno Cassan




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