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Big Big Train : Gathering Speed (2004 - cd - parue dans le Koid9 n°49)

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Ai-je la berlue ? Je croyais que Big Big Train avait tiré sa révérence après l’album "Bard ! Je cherche dans mes vieux Koid’9 et tombe enfin sur le n° 41 (celui avec Pallas en couverture) et je relis la très intéressante interview de Gregory Spanton (guitares et claviers) réalisée par Denis Perrot. Greg y disait être las, vidé de toute énergie après 3 ans de travail bénévole sur "Bard". Il laissait quand même une certaine ouverture, si on lit entre les lignes… Le nouvel album le voici, et je dois avouer que j’ai été assez agréablement surpris par sa nouvelle direction musicale. Fini le néo-prog anglais typique : le groupe nous offre avec "Gathering speed" un progressif riche (mais absolument pas "rapide" !), plutôt mélancolique avec la présence remarquée d’une choriste sensuelle (Laura Murch), d’harmonica (joué par le chanteur Sean Filkins), de claviers orchestraux (Ian Cooper), d’une guitare enivrante et gorgée d’émotion. On note également l’effort sur la création d’ambiances oniriques et d’atmosphères plutôt tristes grâce à des sonorités de claviers et des bruitages bien trouvés. En fait, Big Big Train a complètement renouvelé son personnel autour de Gregory Spawton et Andy Poole (basse). Sean Filkins est un chanteur talentueux qui sait donner l’émotion nécessaire à ses textes. Lorsqu’il se fait doux, il peut faire penser à Steve Hogarth dépressif (période "Afraid of sunlight"). Lorsqu’il pousse sa voix, il évoque davantage un Peter Gabriel volontariste, sans jamais le copier. Le chant est vraiment l’une des très grandes forces de l’album… L’évolution engagée par Big Big Train est similaire à celle de Galahad avec "Year zero" : "Gathering speed" est un album intimiste fleurant bon la campagne anglaise, avec ses arpèges acoustiques (12 cordes) pouvant rappeler le Antony Phillips de "The geese and the ghost". Beau comme un lever de soleil après 3 semaines de bruine sur la lande anglaise. Conseillé !

Hubert Allusson




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