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Barclay James Harvest Through The Eyes Of John Lees : Nexus (1999 - cd - parue dans le Koid9 n°30)

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Malgré tous les efforts de la maison de disques pour nous convaincre du contraire, Nexus n'est PAS le nouvel album de Barclay James Harvest. Ca commence par des applaudissements, mais ce n'est PAS un live. Mais qu'est-ce donc ?

Il s'agit en fait d'un projet commun marquant les retrouvailles entre John Lees, le guitariste-chanteur de BJH, et Woolly Wolstenholme, le clavier-chanteur de BJH qui quitta le groupe en 1978, et ni Les Holroyd ni Mel Pritchard n'ont participé au disque.

Nexus comprend douze titres dont cinq reprises de BJH ("the iron maiden", "mocking bird", "hymn", "titles" et "loving is easy"), le reste étant de nouvelles compositions co-signées Lees/Wolstenholme, qui se partagent d'ailleurs le chant sur l'ensemble de l'album.

Comme on pouvait s'y attendre, l'ambiance générale est très éloignée des derniers BJH et renvoie aux débuts du groupe, période première partie des années 70, à savoir un rock symphonique planant et doux, avec soli de guitares et nappes de claviers majestueuses. Ce disque est donc à déconseiller aux modernistes intégristes, à la recherche de sons inédits et d'émotions nouvelles. En revanche, si vous voulez vous offrir un somptueux voyage dans le temps, avec des climats résolument tournés vers le passé, c'est l'idéal!

Le son si unique de la guitare de John Lees est, trente ans plus tard, toujours aussi magique, et les soli qu'il balance sont de grands moments de bonheur. Les claviers de Woolly Wolstenholme sont grandioses à souhait, même s'il est vraiment dommage, à mon goût, qu'il ait renoncé au mellotron, dont il abusait à l'époque, pour mon plus grand plaisir...

Hormis un "loving is easy" un peu mollasson, les réenregistrements de BJH sont très intéressants et sont suffisamment remaniés pour justifier leur présence: même le archi-rabâché "hymn" réussit à être sympa dans son nouvel habillage.

Quant aux nouveaux titres, ils n'ont pas pâlir à côté de leurs aînés, avec une mention particulière pour l'efficace progression de "the devils that I keep", la grâce éthérée de "star bright" et surtout les superbes élans symphoniques de "float".

En résumé, si "Once again", "Everyone is everybody else" ou le double noir "Barclay James Harvest live" font (ou ont fait partie) de vos disques de chevet, n'hésitez pas à succomber à cette séance de nostalgie...

Ivan Agosti




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