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Barclay James Harvest : River Of Dreams (1997 - cd - parue dans le Koid9 n°24)

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Introduction :

Je voudrais vous parler de Barclay James Harvest, parce que je sens bien que si ce n'est pas moi qui m'y colle, personne d'autre ne le fera. Les quelques lignes ci-dessous sont destinées aux novices. Si, comme moi, vous fredonnez "child of the universe" sous la douche, vous pouvez passer directement au paragraphe suivant.

BJH existe depuis le milieu des années 60, avec John Lees à la guitare, WoolIy Wolstenholme aux claviers, Les Holroyd à la basse et Mel Pritchard derrière la batterie. Après les premiers balbutiements, le groupe développe un rock symphonique planant particulièrement brillant, dominé par les délicieuses nappes de mellotron de Wolstenholme et les soli illuminés de John Lees. Les meilleurs moments de cette période se trouvent sur deux enregistrements en public : "Barclay James Harvest live" (1974) et "Live tapes" (1978).

Wolstenholme est parti en 1979, et le groupe a fait comme tout le monde et a amorcé un virage pop dans les années 80. S'il n'a jamais été trop connu en France, BJH a surtout marché dans son Angleterre natale, et surtout en Allemagne où ils ont même fait un tube avec "life is for living" en 1981.

Ses années fastes clairement derrière lui, le groupe a effectué cet automne un timide retour avec un nouvel album, "River of dreams", et une mini-tournée en Allemagne.

L'album :

Quatre ans après l'échec tant commercial qu'artistique de "Caught in the light" (dont le seul intérêt réside dans l'extraordinaire final de la chanson "once more"), voici le nouvel album de BJH qui n'était, à heure où j'écris ces lignes, toujours pas disponible en France.

Ce nouveau disque marque un retour en forme de l'inspiration, et se situe d'un niveau comparable aux albums les plus réussis des années 80, tels que "Ring of changes" ou "Welcome to the show". Les Holroyd est particulièrement en forme, qui signe quelques titres d'excellente facture : "back in the game", avec ses clins d'oeil tant musicaux que textuels au passé du groupe, "the time of our lives" et son final exaltant, et surtout le formidable "yesterday's heroes", riff imparable, mélodie forte, bref chanson parfaite. John Lees se montre moins inspiré dans ses compositions, plutôt légères dans le genre pop Beatles ("river of dreams" me rappelle le récent "Young boy" de McCartney), mais il domine tout l'album de ses soli toujours aussi fabuleux.

A l'arrivée donc un fort bon disque, alors, Messieurs de chez Polydor, à quand une distribution française ?

Ivan Agosti




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