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Que ceux qui ont trouvé ma chronique de GPS trop dithyrambique le trimestre dernier sachent que 3 mois après, je conserve la même appréciation de cet excellent album. La séparation de John Payne et Geoff Downes s'est donc faite pour le meilleur... mais aussi le pire. Un conseil, n'approchez ni de près ni de loin le live d'Icon, vous risqueriez de devenir diabétique. Personnellement, à l'écoute de cette niaiserie sucrée, je me suis retenu de vomir sur le tapis. Imaginez la réaction du rédac' chef recevant la facture de détachage que je n'aurais pas manquée de lui envoyer si je n'avais eu la présence d'esprit de courir aux toilettes. "Never in a million years", ce sont 15 daubes, interprétées platement par un joueur de Bontempi digne des pires restaurants touristiques, un chanteur de charme sur le retour, accompagnés par deux "cachetonneurs" de luxe. Avoir à leurs côtés le guitariste d'Arena, de Kino et de Frost* n'est pas l'assurance d'un album réussi, surtout si on ne lui donne rien à faire. Quant au batteur de Jadis, c'est à peine si on se rend compte de sa présence tant il est peu inspiré. Wetton et Downes ont choisi de nous offrir leurs pires morceaux. "Only time will tell" est le seul extrait du 1er Asia ; "voice of America" est l'unique chanson d'"Astra". Et le duo trouve le moyen d'interpréter la reprise minable "days like these" parue sur "Then and now". Le reste de la set list se partage entre le fadasse "Alpha" (5 extraits !) et le mollasson "Icon" (4 titres dont l'hideux "meet me at midnight", plagiat éhonté du "hello" de Lionel Ritchie). A mon avis, Steve Howe et Carl Palmer feraient mieux de renoncer à la reformation d'Asia pour ne pas se ridiculiser. Pour Wetton et Downes, c'est déjà trop tard...
Cousin Hub
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