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Apres un premier album éponyme (sortit l'année dernière) sans grande ambition mais qui possédait un certain charme slave, les Polonais de Turquoise nous reviennent avec cette fois-ci des compositions plus attrayantes. Mais le groupe a subit un profond remaniement. La chanteuse Katarzyna Jajko a été remplacée par Lilia Wojciechiwska et Agnieszka Dudek. Une de perdue… deux de retrouvées. Le chant masculin (Jacek Galant) fait également son apparition. Et c'est là que le bât blesse. Parce qu'il faut bien reconnaître que ce qui fait le charme de Turquoise est indubitablement lié à ses voix féminines. Jacek a une voix quelconque et il ne brille pas particulièrement dans son rôle de chanteur. Ceci dit, sur les 9 titres, il y a une alternance entre les différents intervenants, on peut donc amplement se satisfaire de la partie féminine de l'album. D'un point de vue musical, Turquoise ne pouvait que faire des progrès. Il lui fallait s'émanciper, c'est enfin chose faite. Leur néo progressif est plus coloré, plus riche. Les morceaux sont débridés. Il y a du développement. Mais si des efforts ont été réalisés de ce côté, les mélodies, elles, restent encore un peu faibles. Il faut donc être honnête et dire que cette galette est certes meilleure que la précédente mais que ce n'est pas encore l'album que l'on attendait, celui de la maturité. Turquoise peut mieux faire, ce groupe en a les possibilités, il a le potentiel nécessaire, il lui faut provoquer l'étincelle qui saura nous émouvoir. Pour se démarquer du lot, Turquoise doit faire la différence. A suivre une nouvelle fois.
Denis Perrot
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