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Trespass : Morning Lights (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°60)

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Méfiez-vous, ne faites pas comme moi, tout étonné de voir apparaître un second album de Trespass, le groupe allemand qui avait connu sa (petite) heure de gloire en "singeant" le Genesis des seventies avec l?album mi-live mi-démo mi-molette "The final act" en 1990. Non, rien à voir, ici nous sommes en présence d?un groupe homonyme israélien (si, si  !) qui avait déjà sorti un premier CD en 2002  : "In haze of time" (jamais écouté, personnellement). Le groupe est un simple trio "à la ELP" composé d?un claviériste virtuose (à la Emerson), qui en plus chante et compose de la musique  : Gil Stein. Il est soutenu par le classique duo basse (Roy Bar-Tour) et batterie (Gabriel Weissman). Le groupe est bien entendu dans la droite lignée des grands groupes progressifs pro-claviers analogiques, intégrant la musique classique à leurs ?uvres, principalement les ELP, Nice et autre Focus (ou UK, dans une moindre mesure, cependant). Sur la durée d?un album simple, seuls 5 morceaux sont joués, 3 assez courts (de 3  :38 à 5  :39) et deux "suites" de 21  :33 (l?éponyme) et 12  :16 ("Ripples" - tiens, tiens?.). Que dire si ce n?est que ce genre de musique partagera toujours les gens  : ceux pour qui c?est de la branlette musicale n?y trouveront toujours rien à se caler sous l?oreille, les autres se pâmeront devant tant de lyrisme et de savoir-faire. Pour ma part, je reste convaincu que ce genre de musique, certes hautement agréable à l?oreille et époustouflante, n?en est pas moins hautement gonflante à haute dose (ce n?est pas les nippones de Ars Nova qui me feront changer d?avis, même avec leurs affriolantes tenues ultra sexy  !). Le chant ne remonte pas le niveau, malheureusement, tellement il est plat, à mille lieux de Greg Lake, malheureusement. Pas franchement inaudible, mais pas franchement génial non plus, bref dispensable, selon moi. Heureusement, il est largement surpassé par la composante instrumentale, virtuose et très influencée par le classique. Ainsi, on a droit notamment au morceau basé sur du Vivaldi (comme si on ne nous avait jamais fait le coup, hein  ?), en l?occurrence un concerto pour violon "forest bird?s fantasy" (sans parler du morceau abusivement titré "vivaldish", faut pas pousser  !). Mouais, pas très original tout ça? Sinon, le plus gros reproche que je pourrai faire à ce disque, c?est de noyer sous des tonnes de notes leur potentiel, un peu à la manière des japonaises précitées ou de Gerard (c?est nippon, ni mauvais, me souffle t?on). Il faut croire qu?ils se croient obligés de nous montrer qu?ils savent jouer 1000 notes à la minute, mais en oublient un peu les cerveaux (lents) de leurs auditeurs fatigués? Bon ben je m?en retourne aux originaux, qui savaient nettement mieux aérer leur propos selon moi, m?enfin, c?que j?en dis moi, après tout?

Ah, au fait, la pochette est splendide, avec son "gentil géant" (qui a dit Gentle Giant  ?) endormi, tenant un camion de pompiers en guise d?oreiller? De là à acheter que la pochette? hum hum? ok, je sors  !

Renaud "zzz" Oualid




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