Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

Thork : Weila (2004 - cd - parue dans le Koid9 n°50)

(359 mots dans ce texte )  -   lu : 703 Fois     Page Spéciale pour impression

Thork_Weila.jpg

Voici enfin des nouvelles de Thork, ce groupe d'Annecy, né en 1998, transfuge des formations Nil et Syrinx ayant comme point commun les frères Maurin (Samuel, basse, stick et David, guitare, flûte). Après deux ans d'activité au devant de la scène régionale et un intense travail d'écriture, Thork réalise son premier album : "Urdoxa", sorti en 2000. A l'époque, le groupe interprète des compositions originales, aux influences progressives et médiévales donnant naissance à un style baptisé plus tard "Dark folk progressif". Sur cette toute nouvelle réalisation, les musiciens qui accompagnent les frangins sont Sébastien Fillion (claviers), Michel Lebeau (batterie), Claire Northey (violon) et Sébastien Penel (chant). Un nombre considérable d'invités sont de la partie : Antoine Auresche (guitare), Roselyne Berthet (voix -elle a depuis intégré le groupe à temps plein), Renaud Burdin (percussions), Sébastien Lacroix (sitar, dilruba), Stéphane Lagarde (tablas), Ian-Elfinn Rosiu (Violoncelle).

Le talent des frangins Maurin est indéniable. Ils ont littéralement créé une scène musicale à part entière, une scène dédiée aux musiques progressives les plus ambitieuses, avec leurs trois groupes, Nil, Syrinx et donc Thork.

Ce second album confirme l'excellent coup d'essai de "Urdoxa". Digipack classieux, imagerie sombre et superbe, site internet absolument sublime et étrange, longues compositions d'une dizaine de minutes environ, dont une suite de 21 minutes, production très nette (ce qui n'était malheureusement pas le cas du précédent album).

Décrire la musique jouée sur "Weila" est très difficile tant celle-ci est originale. Musique tant mystérieuse que sublime, elle est à coup sûr vecteur de multiples surprises pour l'auditeur.

On retiendra bien sûr l'influence majeure, celle du grand King Crimson (celui avec David Cross puisque les parties de violon sont nombreuses et variées). Heureusement la forte personnalité du groupe m'empêche de rester sur ces influences forcément réductrices.

Un disque que je conseillerais à tous nos lecteurs aux oreilles grandes ouvertes et à tout ceux qui n'ont pas peur de l'inconnu ni des surprises, car ils ont de quoi s'affoler vu la teneur de l'album. Absolument renversant !

Note : 5/5

Renaud Oualid




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0365 seconde(s)