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Tale : Elysium Fields (1997 - cd - parue dans le Koid9 n°27)

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Petit retour en arrière : il y a quelques années, sur les conseils de Fudge Smith (Pendragon), Rob Granville, originaire d'Afrique du Sud et multi-instrumentiste de talent, nous envoie d'Angleterre son premier CD "River­man", enregistré avec quelques musiciens à Johannesburg et publié sous le nom de Tale. Un album qui fleure bon le rock qu'il soit sudiste, nature ou planant des années 70 (Pink Floyd en particulier).

1997 : après avoir fait la connaissance du néo-zélandais Michael Stodart (clavieriste et touche a tout), le duo nous communique son nouveau CD "Elysium fields", véritable oeuvre symphonique conceptuelle moderne et enivrante enregistrée/mixée à Johannesburg de nouveau et sorti sur leur propre label Baronhouse sous le patronyme de Tale Music Group.

Le magnifique de ce CD est que, par son alchimie, il déroute, surprend et séduit a la fois tout le temps. Voici un album riche en merveilles et interprété avec passion. Le fil conducteur ? : la mélodie à la manière de Pen­dragon. Pas de démonstration, juste ce qu'il faut pour maintenir auditeur en haleine, le séduire voire le faire rager par moment en constatant que ça ne dure pas plus longtemps ! Autre aspect essentiel de ce rock relief : l'émotion. Nulle doute que vous succomberez au charme vocal de Karine Jerg (on pense à Tori Amos) sur "rose garden".

S'il fallait résumer ce CD en deux mots, ce serait métissage et couleurs : essences réminiscences de l'époque du classique, des années Pink Floyd, Genesis, Supertramp, un zeste de Queen, des années 80 (Marillion, It Bites -(Rob est un descendant vocal d'un Gabriel et d'un Fish à la manière de Francis Dunnery !) et actuelles (Pendragon) assai­sonnées d'une pointe de jazz par-ci, de quelques percus africaines et un soupçon hispanique par-là. On va de surprise en surprise au fur et à mesure que se déroule l'écoute.

Cet album étonnant (détonnant?) - n'est-ce pas là, la particularité d'un nouveau groupe que l'on découvre ? - est une histoire musicale qui parle aux sens, truffée de rebondissements, un voyage féerique auquel on est convié, un cocktail rare qui se savoure sans fin. Pour les friands des lon­gues pièces, il y en a une de 55 minutes sur ce CD ! Pour les autres il y a 14 titres en tout ! A l'instar d'un "Dark side", d'un "Misplaced childhood", d'un "World/Window/Masquerade" ou d'un "Vigil", "Elysium fields" a l'envergure d'un de ces classiques.

Tout simplement magique ! STOP ! Je vous en ai déjà trop dit !

Flod




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