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Deux albums qui ne sont à proprement parlé de toute première fraîcheur… The Syn était comme vous le savez, le groupe pré-Yes de Chris Squire et de Peter Banks. Mené de main de maître par le chanteur Steve Nardelli, The Syn s’est séparé avant que les deux guitaristes intègrent Yes. En 2004, Nardelli a reformé The Syn pour la sortie de la compilation "Original Syn". Si à l’époque yéyé cette musique pouvait faire danser les minettes à St Tropez, force est de reconnaître que c’est aujourd’hui complètement ringardos. Et peu importe que Squire et Banks figurent sur les enregistrements ! C’est du sous-sous Beatles, du tout petit The Who de la même époque. Le seul intérêt de cette double compile réside sur le second CD où le groupe "reformé", avec Peter Banks, mais sans Chris Squire (avec Steve Gee de Landmarq à sa place) nous offre deux suites merveilleuses : "illusion" composée par Nardelli et Banks dans le genre des 2 premiers Yes, ainsi qu’une reprise de "time and a word" dans une version très personnelle à rallonge.
Umbrello Records a également édité un document sonore d’une prestation acoustique du groupe. Aux côtés d’une nouvelle composition qui donne son nom à l’album (le très poppy "armistice day", signé Nardelli/Johnson), The Syn nous offre des nouvelles versions des meilleurs titres de "Syndestructible", l’album studio de 2005 que j’avais porté aux nues. Et il n’y a pas de quoi sauter au plafond car l’intérêt de cet album résidait dans les arrangements exigeants à grand renfort de claviers et de guitare transcendante. Entendre massacrer ces beaux morceaux avec des frottements de guitare sèche ("crin crin") et de piano frappé ("boing boing"), alors que l’autre pleurniche par dessus est une véritable torture. Je n’aime déjà pas spécialement l’unplugged (à part pour le folk ou le blues), mais sur du rock prog, c’est une hérésie ! Au secours !!
Cousin Hub
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