Le magazine

koid9 magazine

News letter


Votre adresse E-mail



Recevez par mail le sommaire du prochaine numéro.

Alec K. Redfearn & The Eyesores : The Quiet Room (2005 - cd - parue dans le Koid9 n°53)

(277 mots dans ce texte )  -   lu : 853 Fois     Page Spéciale pour impression

AlecKRedfearnanAndTheEyesores_TheQuietRoom.jpg

C’est fort logiquement que cet album (déjà le quatrième) des Eyesores est aujourd’hui signé chez Cuneiform. En effet, ils ne jouent pas leur musique selon des standards pré établis. Ainsi, cette formation est loin d’être un groupe de musique folk parmi tant d’autres. La musique des Eyesores fait penser à plein de choses.

Parmi les nombreuses références, je citerai pour situer (en espérant que cela vous aide) des groupes comme Steepytime Gorilla Museum, ou Hamster Theatre, voire Alamaailman Vasarat à la sauce Samla Mammas Manna. Principalement inspiré par les musiques de l’Europe de l’Est, on passe de la musique rock, du jazz au planant, voire même le minimalisme et la musique contemporaine, le tout exécuté par un big band à la liste instrumentale interminable. C’est festif et grave à la fois. L’accordéon est tenu par le leader, Alec K Redfearn qui n’en est pas à sa première expérience musicale. Il a joué dans les années 90 au sein d’un autre groupe appelé Amoebic Ensemble, dont la musique fut encore plus complexe et plus déstructurée que celle de "The quiet room" tout en étant très proche de Samla Mammas Manna. Aujourd’hui, c’est une musique bien plus accessible qui nous est proposé aujourd’hui. Et c’est tant mieux pour ceux qui auront encore peur des musiques dites nouvelles ou avant-gardistes. Voilà encore la preuve que la scène des musiques progressives est sans limite. Encore inconnu au bataillon, c’est grâce au label Cuneiform, que justice sera faite pour Alec K Redfearn et tout son univers musical hautement recommandable.

Patrick Robinet




Retour à la sous-rubrique :

Autres publications de la sous-rubrique :

Temps : 0.0413 seconde(s)