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Moon Safari : A Doorway To Summer (2006 - cd - parue dans le Koid9 n°57)

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La vie est belle. Si, si, je vous assure. D’ailleurs ce n’est pas moi qui le dis, mais les cinq jeunots qui constituent ce nouveau groupe suédois. Présentés au célèbre Tomas Bodin, le claviériste des Flower Kings également auteur de superbes œuvres solistes, celui-ci a décidé de produire leur première œuvre ici présente, ce qui a d’emblée pour effet d’attirer l’attention sur eux. Bienvenue donc dans leur univers léger et frais, comme la brise printanière qui ne devrait pas tarder à faire son apparition. Il est suffisamment rare de se trouver confrontés à autant d’optimisme et de vision positive de l’existence à l’heure actuelle pour que cela se remarque. Pour ceux qui se font du rock progressif l’image réductrice d’une réunion de virtuoses exaltés, Moon Safari les remettra en place rapidement, puisqu’on navigue ici dans des eaux plus sereines, avec des mélodies aux accents pop, reposant toutefois sur des musiciens visiblement compétents, que ce soit aux claviers vintage ou aux guitares, fréquemment acoustiques. Il faut dire que quatre des cinq membres chantent, en anglais, avec des voix plutôt douces et haut perché - un peu à la manière de Tears for Fears ou même parfois les Beatles -, ce qui leur permet de créer des harmonies originales. L’aspect folk que prend souvent la musique les rapproche de leurs compatriotes de Ritual. Au chapitre des morceaux, qui s’étalent de 7 à 25 minutes, tout est réussi, mais signalons l’entraînant et équilibré "dance across the ocean" qui montre l’influence que les Flower Kings ont eu sur eux. Notons aussi le slow langoureux "a sun of your own". La cerise sur le gâteau est ce monument de 25 minutes nommé "we spin the world", truffé de rebondissements toujours bien agencés, avec juste ce qu’il faut de contrastes et de thèmes récurrents. Parmi ces thèmes et refrains, le plus marquant est un passage façon vieux rock bien balancé qu’on croirait tout droit sorti de l’ "Abbey road" des Beatles. Le tout étant parsemé de chants d’oiseaux, autant dire que cet album est une grande bouffée d’air frais printanier en cette période de frimas, qui nous montre un versant ensoleillé du rock progressif, peu fréquenté actuellement.

Michael Fligny




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