Et voici la synthèse du Top 10 2019 de la Rédaction de Koid'9 magazine.
En CD, trois disques trônent à la première place : The Flower Kings - Waiting for Miracles, Big Big Train – Grand Tour et Franck Carducci – The Answer. Suit l’excellent HFMC - Hasse Fröberg & Musical Companion - Parallel Life. Puis trois albums se disputent la 4e place : Steve Hackett – At the Edge of Light, Flying Colors - Third Degree et IQ – Resistance. Viennent ensuite Neal Morse (avec deux albums_!) – Jesus Christ The Exorcist et The Great Adventure, All Traps on Earth – Same, Isildurs Bane & Peter Hammill - In Amazonia et Nine Skies – Sweetheart Grips. Puis c’est la longue liste de disques ne recueillant qu’1 seul vote : Yes - From A Page, Barock Project – Seven Sea, Leprous – Pitfall, Iamthemorning – The Bell, Davide Pepi – Asteroids, Solaris – Nostradamus 2.0, In Continuum – Acceleration Theory Part 2, Jordsjo – Nattfiolen, Lee Abraham – Comatose, Claypool Lennon Delirium – South Of Reality, Freedom To Glide – Seed, Darwin – Origin of Species, Chasing The Monsoon – No Ordinary World, Melting Clock – Destinazione, Galaad – Frat3r, United Progressive Fraternity - Planetary Overload: Loss Part 1, IZZ - Don't Panic, Magma – Zëss, In These Murky Waters – Same, A Flying Fish - Carnival of Souls.
En DVD/Blu-Ray, sont ex-aequo Big Big Train – Reflectors of Light et Camel - Band - Moonmadness At The Royal Albert Hall, suivis de Steve Hackett – Genesis Revisited Band & Orchestra: Live at the Royal Festival Hall, Opeth - Garden of the Titans, YES featuring ARW, Anderson, Rabin, Wakeman - Live at the Apollo et Karcius - Live in France 18.08.1018.
Au chapitre des rééditions cette année, MARILLION – Clutching at Straws, IQ – Ever, Renaissance - Live at Carnegie Hall.
Enfin pléthore de concerts dont notamment Albion – Prog en Beauce, Nine Skies – Prog En Beauce, Snarky Puppy – Nantes, Galaad – Gibus Paris, Big Big Train – Londres, Lazuli – Night of the prog, Nick Mason (Official) – Night of the prog, Alan Simon’s Excalibur – 2 Days Prog+1, MAGMA - Jazz à Juan, Juan les Pins, King Crimson - Jazz à Juan, Juan les Pins.
Koid’9 magazine est en deuil.
Notre ami rédacteur Benoît Herr nous a quittés jeudi 27 janvier à l'âge de 61 ans, subitement.
(Légende photo : Benoît Herr (à gauche) avec l'ancien rédacteur en chef de Koid'9,
Bernard Prevost au Night of the Prog Festival - Loreley Amphitheater en 2009)
Personne ne s'attendait à cette terrible et triste nouvelle.
Toute l'équipe est sonnée, choquée. Nous avons une pensée pour sa famille et pour tous ses amis, nombreux.
Benoît était un homme de communication et de projets, une force de caractère. Destiné à être médecin, il avait préféré opter pour le journalisme d'entreprise. Organiser et animer séminaires et conférences, concevoir et réaliser des plaquettes, rédiger des articles et des interviews n'avaient aucun secret pour lui.
Benoît, c'était le journaliste professionnel du Koid’9 qu'il avait rejoint en 2002. C'est lui qui a œuvré pour que Koid’9 passe du fanzine amateur des débuts (avec sa couverture en noir et blanc) au magazine que vous connaissez aujourd'hui. Il avait poussé pour que la couverture soit en couleur, les réalisant toutes du n° 45 (avril 2003) jusqu'au n°111 (février 2020). Il nous avait également donné de nombreux conseils sur la mise en page, les phrases d'accroche à insérer dans les interviews.
Les interviews justement, il aimait les réaliser en direct live, à l'ancienne, calepin et stylo en main, dans un anglais parfait au grand étonnement des artistes peu habitués à autant de professionnalisme. Avec lui, tout semblait facile...
Beaucoup se souviennent de l'organisateur de beaux concerts de Prog avec l'association Prog La Vie dont il fut le président. D'autres le connaissent comme grand amateur de plongée sous-marine et enfin certains saluent son investissement comme 1er adjoint au conseil municipal de Joigny, sa ville d'adoption.
Tout le monde appréciait cet homme au caractère bien trempé, engagé et passionné, porteur d'idées et de décisions, qui aimait le changement et qui regardait toujours devant.
Koid’9 et la promotion du Rock Progressif en France te doivent beaucoup.
Toutes nos pensées vont à Isabelle son épouse, ses deux fils Julien et Florent et ses petites filles chéries.Tu vas nous manquer Benoît.
La rédaction de Koid'9 magazine
En CD, mystery– Lies and Butterflies (6 votes) vole la vedette à l’excellent Phideaux -Infernal (5 votes).
Suivent ex-aequo avec 4 votes Lazuli - Saison 8 et Yuka & Chronoship – Ship.
Avec 3 votes chacun, viennent ensuite Arena - Double Vision, The Pineapple Thief – Dissolution, Seven Reizh – L’albatros et Southern Empire– Civilization.
Puis c’est la longue liste de disques ne recueillant que 2 votes : Dead Can Dance – Dionysus, Riverside – Wasteland, RanestRane – Starchild, The TANGENT – Proxy, Muse - Simulation Theory, Galahad - Seas of Change, Ange - Heureux !, THE C:LIVE COLLECTIVE - The Age Of Insanity, Francis Decamps - The Gift, Glass Hammer – Chronomonaut, IO EARTH – Solitude, Monnaie de singe - The Last Change, Oak - Giordano Bruno, Spock's Beard- Noise Floor, The Sea Within – Same.
NB : Les albums n'ayant reçu qu'une seule voix ne sont pas comptabilisés dans ce classement pour des raisons évidentes de place.
En DVD/Blu-Ray, c'est Marillion – All One Tonight et Steven Wilson – Home invasion qui recueillent le plus de votes (4), suivis de Ayreon Universe - Best Of Ayreon Live et Steve Hackett - Wuthering Nights (2) puis de 4 ayant obtenu seulement 1 vote chacun.
Pas mal de jolies rééditions cette année, dont Marillion – Clutching at Straws - Deluxe edition et IQ– Ever 25th anniversary (2 votes chacun), suivis par Marillion – Brave - Deluxe edition, Jethro Tull - Heavy Horses (New Shoes Edition), Twelfth Night - Fact and Fiction - The Definitive Edition et Unitopia - More than a Dream - The Dream Complete.
Enfin pléthore de concerts encore une fois, dont notamment Steve Wilson - Paris (Olympia), Big Big Train – Loreley et Magenta - Prog en Beauce, cités 2 fois.
CD :
Mystery – Lies and Butterflies
Phideaux -Infernal
Lazuli - Saison 8
Yuka & Chronoship - Ship
Arena - Double Vision
Pineapple Thief – Dissolution
Seven Reizh – L’albatros
Southern Empire – Civilization
Dead Can Dance - Dionysus
Riverside – Wasteland
RanestRane - Starchild
The Tangent - Proxy
Muse - Simulation Theory
Galahad - Seas of Change
Ange - Heureux !
C:live collective - The Age Of Insanity
Francis Decamps - The Gift
Glass Hammer - Chronomonaut
IO Earth - Solitude
Monnaie de Singe - The Last Change
Oak - Giordano Bruno
Spock's Beard - Noise Floor
The Sea Within - Same
Blu-ray/DVD :
Marillion – All One Tonight
Steven Wilson – Home invasion
Ayreon Universe - Best Of Ayreon Live
Steve Hackett - Wuthering Nights
Karnataka - Secret Of Angels Live
Marillion - Holidays In Eden Live
Neal Morse - MorseFest 2017
Midnight Oil - Armistice Day (Live At The Domain, Sydney)
Rééditions :
Marillion – Clutching at Straws - Deluxe edition
Marillion – Brave - Deluxe edition
IQ – Ever 25th anniversary
Jethro Tull - Heavy Horses (New Shoes Edition)
Twelfth Night - Fact and Fiction - The Definitive Edition
Unitopia - More than a Dream - The Dream Complete
Concerts :
Steve Wilson - Paris (Olympia)
Big Big Train – Loreley
Camel - Loreley
Smalltape - Loreley
Camel - Barcelone (Barts) et Loreley
Ange - Vauréal (Forum) et Paris (Café de la Danse)
Chouans /Alan Simon - Mouilleron-le-Captif (Vendespace)
Giorgio "Fico" Piazza Band - Prog Sud
Blank Manuskript - Prog Sud
Frank Carducci - Prog Sud
Ex'Odd - Prog Sud
Franck Carducci - Gresiprog
Anekdoten - Rock au Château
Marillion - Rock au Château
Ange - 2 Days Prog +1
Banco - 2 Days Prog +1
Vanilla Fudge - 2 Days Prog +1
RanestRane - 2 Days Prog +1
Amon Duul II - 2 Days Prog +1
Magenta - Prog en Beauce
the D Project - Prog en Beauce
Monnaie de Singe - Prog en Beauce
Dream Theater annonce enfin son nouvel album 'DISTANCE OVER TIME' pour le 22 février 2019 chez via Inside Out Music
Pochette signée Hugh Syme (GC) <3 Stay tuned!
C’est avec un petit goût de revenez-y que notre ami Steven Wilson aura déboulonné une nouvelle fois les coutures de la vielle dame nommée Olympia. À peine remis de sa prestation au Hellfest pour lequel il envoya du “plus lourd” qu’à l’accoutumé, la petite formation (Steven entouré de Nick Beggs, Craig Blundell, Adam Holzman et Alex Hutchings) a donc repris rendez-vous avec la salle de concert parisienne après une première date en mars qui avait rapidement affiché complet.
Il faut préciser que le succès de son dernier album studio en date, To the Bone, a également touché le public français ainsi que les médias qui se sont fait forts de découvrir ce jeune talent qui venait de franchir la cinquantaine. Après la tournée des grands ducs (radios, Taratata, showcases), puis un tour du monde qui aura démarré il y a plusieurs mois déjà, Steven Wilson redébarque avec quelques surprises afin de ne pas redonner le même concert au public qu’il imaginait peu ou prou similaire. Aussi, le surdoué britannique mélangera la quasi intégralité de To the Bone (neuf titres) avec un gros bout de Hand.Cannot.Erase dont les extraits ressortiront pleins d’électricité (“Home Invasion”, “Regret #9”, “Routine”, “Hand Cannot Erase”, “Ancestral”, “Happy Returns”).
Si le concert de mars avait laissé des traces soniques aux spectateurs, les ingénieurs du son étant visiblement atteints d’une otite contagieuse à l’époque, les potards ayant très largement dépassé le cadre du bien-être, le premier morceau "To the Bone" pose ses valises au même endroit avant de corriger le tir et d’offrir une prestation largement supportable où chaque musicien se fait entendre.
On ne le redira jamais assez, la scénographie joue un rôle toujours primordial, avec un jeu de drapé transparent et de projections holographiques du plus bel effet ("Pariah") quand ce ne sont pas les images des très beaux clip vidéos qui supportent le morceau (le chef d’œuvre "Routine"). Pour faire le tour de la chose, Steven Wilson piochera dans sa discographie pléthorique avec une certaine gourmandise, sortant trois morceaux de Porcupine Tree du lot ("Don’t Hate Me", "Sleep Together", "The Sound of Muzak") et le titre éponyme de Blackfield.
Vingt-deux titres s’égrènent au fil de presque trois heures de jeu. Steven Wilson de plus en plus à l’aise avec le public plaisante, s’offre quelques apartés footballistique avec Craig Blundell, fustige les adeptes du filmage avec portable, et s’amuse d’être l’un des rares groupe actuel à pouvoir enchaîner un festival métal avec un festival de musique pop quelques jours plus tard.
À l’écoute de ce concert, une chose de certaine : Steven Wilson est l’un des artistes les plus versatiles et ses réussites dans des genres parfois totalement opposés prouve la capacité du bonhomme à créer son univers, bardé de sombre, de dépression, mais aussi de couleurs. S’il déclare ne pas être son propre narrateur et ne faire que raconter des histoires éloignées de lui, on peut lui reconnaître la sincérité du caméléon. Un concert à la fois virtuose et festif. Un grand moment de musique(s).
Cyrille Delanlssays
Setlist
To the Bone
Nowhere Now
Pariah
Home Invasion
Regret #9
Routine
Hand.Cannot.Erase
Ancestral
Happy Returns
Ascendant Here On…
People Who Eat Darkness
Don’t Hate Me (Porcupine Tree)
Permanating
Song of I
Refuge
The Same Asylum as Before
Vermillioncore
Sleep Together (Porcupine Tree)
Rappels
Blackfield (Blackfield) (acoustic)
Postcard (acoustic)
The Sound of Muzak (Porcupine Tree)
Song of Unborn
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